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Si au petit jeu des « stats », sur les 10 rencontres jouées depuis 2008, le MAS de ses quatre victoires dont une à Safi contre deux défaites, l’emporte largement, la réalité de la calculette du classement en cours est tout autre. En effet le MAS, depuis la troisième journée, synonyme de sa dernière victoire qui en plus, le fut en derby au demeurant intense, n’a récolté que deux petits points tous deux à la maison face au KACM (8e journée) et au MAT la semaine passée. C’est dire la dégringolade vertigineuse du MAS qui est passé en neuf journées d’un statut de leader à celui de relégable.
Seule consolation cependant pour les Fassis le nul méritoire obtenu devant le leader et même s’il a été acquis à la maison ressemble quelque peu à cet accouchement au forceps annonciateur de jours meilleurs un peu comme un signe de renaissance.
Pour les Safiots le constat n’en est pas plus éloquent. L’équipe à Zaki, de ses hauts et de ses bas, n’en finit pas de souffler le chaud et le froid au grand dam de ses supporters qui ne savent plus à quel crampon se vouer. Douze buts pour treize d’encaissés, c’est la meilleure différence de buts des huit derniers, l’OCS fait bien mieux que la défense passoire massaouie 17 buts dans ses filets pour 10 de rendus.
Le parcours modeste de Safi jusqu’à présent n’est pas la récompense des ambitions de l’OCS. Souvent, il s’en est fallu de peu, et au contraire du MAS qui fait naufrage à la première vague venue, les Safiots ont une assise cohérente sur laquelle ils peuvent reposer et pour peu que la persévérance, la régularité et la constance suivent, il est certain que les résultats ne tarderont pas à pointer.
Au MAS le léger mieux entrevu lors de sa dernière sortie devrait prêter à référence pour C. Rossly pour positiver et aller de l’avant. Il faudrait donc y voir là pour antagonistes de ce prélude, des signes prépondérants d’un semblant de redressement et surtout d’un détour par le stade de Safi, car la bataille va être dure, les points ne comptant pas pour beurre par ces temps si frisquets.
Fort heureusement, c’était sans gravité.