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La 5ème édition du Festival “Allons au théâtre” se déroulera du 14 au 18 mai 2014 à Casablanca. Cet évènement qui célèbre le théâtre national propose au public casablancais une sélection des meilleures pièces de la saison. Depuis son lancement en 2005, et dans un souci d’élargissement, de redynamisation et de partage de la culture, ce festival s’est imposé comme le rendez-vous culturel incontournable des professionnels du théâtre national.
Afin d’accompagner et de soutenir le nouveau théâtre mais aussi de satisfaire les différents goûts du public marocain, divers styles de théâtre sont au programme, du populaire au burlesque en passant par l’expérimental.
Le public aura l’occasion de découvrir ou de redécouvrir, lors de cette première journée, la fameuse pièce théâtrale «Al Harraz », qui raconte l’histoire d’un homme de la noblesse du Hijaz quittant son Arabie pour le Maghreb en quête d’amour. A Azemmour, on lui fait « don » de la belle et gracieuse « Aouicha » qu’il séquestre. Mahmoud, le fiancé de Aouicha, va déployer toutes sortes de stratagèmes pour déjouer la vigilance d’Al Harraz et récupérer sa bien-aimée.
Dans cette pièce, le metteur en scène, Mohamed Zouhir, nous invite à découvrir un univers joyeux, des scènes chatoyantes, des tableaux de danse et des chants magistralement interprétés par My Tahar, Nouamane, Didane et Zouhir.
La deuxième journée connaîtra la représentation de la pièce « Diyali ». Avec un dialogue en darija, appelant le sexe féminin par son appellation marocaine, la pièce intitulée « Diali », pour signifier l’appropriation de la femme de son sexe, vise, selon ses promoteurs, à briser les tabous et dénuder les nondits pour une meilleure libération de la femme, emprisonnée symboliquement dans une cage de silence autour de tout ce qui a trait à sa sexualité et son corps.
Les organisateurs prévoient pour la troisième journée, la représentation de la pièce « Au suivant ». Mise en scène par Zitouni Bousarhane, la pièce se déroule dans les années quarante au Maroc, en plein Protectorat français. Il s’agit en fait d’une tragicomédie dans laquelle un homme paisible qui ne sait pas dire non suit constamment celui qui lui fait miroiter le meilleur, en l’occurrence l’armée coloniale.
Le public casablancais aura également l’occasion de découvrir la pièce de théâtre « Larmes de Khôl ». Cette troisième création de la troupe Anfass est le fruit de la collaboration de plusieurs talents : scénographie et éclairage d’Abdelmajid El Haouasse, aide scénographe de Salaheddine Benabdeslam, composition musicale de Rachid Bromi, musique jouée par Rachid Bromi, Yassir Torjomani et Marouan Idrissi, chant de Khadija El Amoudi, costumes de Badria El Hassani et photos d’Alice Feronce-Dufour.
Il est à rappeler que ce Festival bénéficie du soutien de la ville de Casablanca, la Commission régionale des droits de l’Homme Casa-Settat et le Théâtre national Mohammed V.
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