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Dans ce nouvel opus, publié aux éditions L’Harmattan (2010), l’écrivain marocain interpelle à nouveau une réalité aussi complexe que la nécessité et le désir d'aller au-delà du questionnement.
Anthropologue et sociologue de formation, El Hassane Ait Moh est déjà l’auteur d’un premier roman intitulé «Le thé n’a plus la même saveur » (2009) et publié chez le même éditeur.
« Le Captif de Mabrouka » lui offre l’occasion d’aborder une question actuelle, celle de la quête de nos racines. De notre histoire, celle de bon nombre de gens qui souvent ignorent tout du pays d’où ils sont originaires.
« Avec l’âge, il est des êtres qui deviennent plus sensibles à la question de leurs racines. Souvent poussés par le malaise que crée en eux un certain flottement de l’identité ou un vague désir de vivre de nouvelles expériences, ils plongent alors dans un passé lointain à la recherche d’éventuelles traces de ce que fut leur histoire. Mais leur aventure est d’autant plus périlleuse que leurs origines se situent dans un pays dont ils ignorent tout », écrit l’auteur dans son roman. Qui nous transpose dans l’histoire d’un certain Richard. Qui, à l’aube de sa vie et malgré les réticences de son épouse Colette, décide de revenir dans sa ville natale, au Sud du Maroc.
Après quelques mésaventures au fil de son périple, ce cinquantenaire fait la connaissance de Charjane, un vieux clochard et ancien professeur d’arts plastiques qui lui révèle plus tard le secret de Mabrouka.
Pourtant, le très curieux Richard doit se rendre à l’évidence qu’il n’est pas le seul à revenir dans sa terre natale. Pire, il ignore encore que « l’ancienne maison de ses parents était convoitée par un certain Kinston, un Américain en mission de coopération.
Comme si cela ne suffisait pas, il s’envole avec une certaine Kheira, mendiante métamorphosée en danseuse sensuelle, « dans des lieux encore plus mystérieux à travers ce pays dont il avait toujours rêvé, le Maroc ». Que va–t-il y découvrir ? La réponse à cette question se trouve dans la suite du livre. A lire absolument.
Natif d’Ouarzazate en 1962, El Hassane Aït Moh est détenteur d’un DEA d’anthropologie et de sociologie et d’une licence en sciences de l’éducation à l’Université Lyon 2.