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Nos chérubins reprennent le chemin de l’école ! C’est la rentrée avec tout un lot de réformes et d’appréhensions


T. Mourad
Jeudi 7 Septembre 2017

Les écoles rouvrent leurs portes pour une nouvelle année scolaire. Avec, à la clé, de nouvelles mesures prises par le ministère de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
En vue de faire face à l’un des maux dont souffrent nos écoles, à savoir le surpeuplement des classes (durant les années précédentes, le nombre d’élèves par classe atteignait parfois 70), ce département dirigé par Mohammed Hassan a décidé d’utiliser à temps plein les salles de classe des établissements scolaires souffrant d’un manque d'espace ou de salles d'étude, ce qui permettra de faire un bon usage de celles existantes et d'augmenter de 25% leurs capacités d’accueil. Cette mesure vise à atteindre l’objectif de 40 élèves par classe comme seuil maximal en exploitant les salles d’étude vacantes entre midi et 14 heures.
Une autre mesure prise par Mohammed Hassad concernera l’enseignement de la langue française dès la première année de scolarité dans l'enseignement public à partir de la rentrée. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la politique mise en œuvre par la Vision stratégique de la réforme (2015-2030) du Conseil supérieur de l'éducation de la formation et de la recherche scientifique.
Le ministère de l’Education nationale avait procédé cette année à un vaste mouvement de mutations des cadres du corps enseignant entre les directions provinciales au niveau national et les directions sur le plan régional. Ainsi, 20.798 enseignants ont été affectés selon leurs demandes, tandis que les 2.345 cas restants seront traités au niveau des Académies régionales d'éducation et de formation (AREF) en fonction des postes vacants et des requêtes, faisant observer que 98% des demandes de rapprochement du conjoint ont été acceptées.
Pourtant, les résultats de ce mouvement et surtout la méthodologie adoptée par le département d’éducation ont été fortement contestés par les syndicats d’enseignement les plus représentatifs et de nombreux enseignants lésés par ce mouvement ont présenté des recours au ministère.
Selon Bachir El Jabri, membre du bureau national du Syndicat national d’enseignement affilié à la FDT (SNE-FDT) et coordinateur de la Commission des litiges et des affaires syndicales, une réunion entre les syndicats et la direction des ressources humaines a eu lieu la semaine dernière en vue de trouver des solutions à ces cas litigieux. Dans une déclaration à Libé, Bachir El Jabri a assuré que le ministre avait promis il y a des mois que cette problématique serait réglée en octobre prochain en procédant à un nouveau mouvement de mutations à condition que les personnes bénéficiaires continuent à occuper leurs postes actuels en attendant d’être réaffectées lors de la  prochaine rentrée.
Selon ce syndicaliste, aucune réforme ne peut aboutir sans la valorisation des ressources humaines, car celles-ci sont la clé de toute réussite. En effet, Bachir El Jabri a assuré qu’il y a d’autres problèmes toujours en suspens. «Il y a d’autres problèmes sur lesquels il faut se pencher. Il y a les problèmes de gestion qui doivent être traités au niveau de la direction des ressources humaines au ministère de l’Education nationale, ceux qui nécessitent une négociation entre les syndicats de l’enseignement et le ministre de l’Education», a-t-il souligné. Et d’ajouter qu’il y a d’autres problèmes qui ne peuvent être résolus que dans le cadre du dialogue social entre les centrales syndicales et le gouvernement, comme celui ayant trait à la promotion des enseignants lésés par les statuts de 1985 et de 2003.
Il convient de préciser que les syndicats ont récemment annoncé un programme de protestation dès cette rentrée scolaire pour faire pression sur le ministère ; l’objectif étant de faire aboutir leurs revendications, notamment en ce qui concerne la promotion exceptionnelle avec un effet rétroactif à partir de 2012-2013. Les syndicats demandent également à ce que le ministère ouvre la voie aux enseignants non licenciés d’accéder à l’administration pédagogique et permette à ceux qui le souhaitent de poursuivre leurs études universitaires.


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