Neuvième Festival international du film de Dubaï : Trois films marocains en lice


MAP
Samedi 8 Décembre 2012

Neuvième Festival international du film de Dubaï : Trois films marocains en lice
Trois longs métrages marocains ont été sélectionnés pour participer à la compétition officielle de la 9ème édition du Festival international du film de Dubaï qui se tient du 7 au 16 décembre courant à Dubaï, a annoncé jeudi le comité d'organisation.
Il s'agit du film "Zero" de Nourredine Lkhmari, "Defining Love, a failed attempt" de Hakim Belabbes et "Mon frère" de Kamal El Mahouti, précisent les organisateurs dans un communiqué.  Les films marocains vont concourir aux côtés de 13 longs métrages représentant d'autres pays arabes pour le Prix "Muhr" de création arabe, a ajouté la même source.
"Zero", le deuxième long-métrage de Noureddine Lakhmari, raconte l'histoire d'un policier, alias Zero, un looser en routine qui s'est transformé en justicier solitaire mais qui réussit à prendre conscience de ses actes et de son environnement grâce à une femme, Docteur Ghita. Cette rencontre bouleverse sa vie et lui permet de se poser d'autres questions et de se regarder au profond de lui-même.
Le nouvel opus de Hakkim Belabbes retrace l'histoire de deux comédiens "Hamza" et "Zaynab", qui sont partis en voyage dans une région reculée dans les montagnes de l'Altas, à la recherche de petits détails pour leurs rôles dans une pièce interprétant la légende de Isli et Tisselt, une histoire de deux amants dont les larmes sont à l'origine des deux lacs qui portent leurs noms. A travers cette aventure dans la nature, Zineb et Hamza ont pu rencontrer Mohamed, un jeune berger, amoureux et rêveur.
Le premier long métrage de fiction de Kamal El Mahouti, "Mon frère" raconte, quant à lui, l'histoire de Mo Bensalah, artiste-peintre de 40 ans, réservé et solitaire qui vit dans un petit appartement H.L.M. de la région parisienne. Il peint, caché dans sa cave des toiles grandeur nature. Mo n'arrive pas à se défaire de son passé. Hanté par le fantôme de son frère, il décide de retourner au Maroc pour l'affronter.
Les films arabes en compétition sont d'une "grande qualité artistique", a indiqué le directeur du Festival, Massoud Amr Allah Al Ali, estimant que ces productions "offrent au public, notamment les cinéphiles, l'occasion d'avoir un avant-goût de la créativité arabe". D'après lui, les films donnent la part belle à la réalité et au quotidien arabes, en recourant à une nouvelle approche artistique et technique allant de pair avec le récit cinématographique.
Lancé en 2004, le Festival international du cinéma de Dubaï a pour ambition"de favoriser une entente culturelle, à travers le cinéma".


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