-
Des médias africains s'évertuent à pérenniser l'élan du FICAK
-
Driss Guerraoui: L’intelligence culturelle, un facteur clé de succès des entreprises marocaines en Afrique
-
L'Académie du Royaume du Maroc rend hommage à la littérature africaine
-
Focus sur l’intelligence culturelle et les innovations technologiques
"Je dédie ce prix à mon pays, le Maroc qui a été toujours de mon côté et je remercie toutes les composantes de la société marocaine qui m'ont soutenu dans mon travail". "Hercule contre Hermès", n'est pas un film contre les investisseurs européens au Maroc mais un film contre les injustices et les intimidations d'où qu'elles viennent, a-t-il expliqué. Tout au long des deux tours de vote, les électeurs (des artistes francophones exerçant leurs activités hors du cinéma et de l'audiovisuel constituant l'Académie francophone du cinéma et un collège supplémentaire constitué de professionnels du cinéma et de l'audiovisuel) ont su relever et mettre en avant le récit de la résistance extraordinaire de la famille El Maktiri.
Une des plus célèbres critiques, Danièle Heymann a notamment été touchée par "une histoire inouïe" dans un "paysage admirable". Elle a, par ailleurs appelé à défendre un film qui a beaucoup pâti de "la puissance du nom et de l'argent".
Le documentaire raconte l'histoire d'un petit paysan marocain surnommé "Hercule" en raison de sa force peu commune qui vit avec sa famille sur un lopin de terre qui jouxte une magnifique plage au sud de Tanger. Les membres de la famille vivent de la culture de leur terre, de la pêche, de leur bétail, et des revenus d'une paillotte dressée chaque été sur la plage.
Leur unique et récent voisin, Patrick Guerrand-Hermès, héritier du célèbre groupe français, a acquis petit à petit, en vue d'un gigantesque et mystérieux projet immobilier, la plupart des terrains qui jouxtent la sublime plage. Aujourd'hui, le petit lopin de terre d'Hercule se retrouve encerclé par les terres de son voisin. Malgré les intimidations, dix années de procès et des mois de prison, Hercule refuse catégoriquement de vendre. Mais le père, lassé par ces années de lutte éprouvante, pourrait bien abandonner le combat...