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Au Festival des Andalousies atlantiques qu’abrite Essaouira pour la onzième année consécutive, une grande symbiose existe entre une ville qui a toujours symbolisé l’ouverture et le partage d’une part, et ce rendez-vous artistique et culturel porteur de valeurs de cohabitation et de paix d’autre part.
Les mélomanes de la musique andalouse sont invités pour la onzième fois, comme à l’accoutumée, à un nostalgique exercice de mémoire et d’histoire pour revisiter un long parcours culturel et humain sous le signe de la tolérance.
Jeudi 30 octobre 2014, a été lancée la 11ème édition du Festival des Andalousies atlantiques à Essaouira. Une édition qui mise encore plus sur la jeunesse tout en restant attachée aux sources qui ont soigneusement et fidèlement préservé ce précieux patrimoine musical.
Après un colloque à Dar Souiri qui a été consacré à un exercice de réflexion collective sur les innombrables facettes de cet héritage qui font la particularité du patrimoine andalou symbolisant une singulière cohabitation entre musulmans et juifs au Maroc, les férus de musique andalouse ont rejoint la salle omnisports qui a abrité la soirée inaugurale du festival.
L’orchestre du conservatoire d’Essaouira dirigé par Abdessamad Amara, l’orchestre Tamsamani dirigé par maître Mohamed Amine El Akrami, Zainab Afailal, Hicham Souiri, Avraham et Gabriel Ohayon de la chorale David Hemelekh de Strasbourg, Haim Louk, Abderrahim Souiri, Abir El Abed, François Atlan, Neta El Khayam, Salwa Marahati, Shadi Fathi et Fatine Garti étaient tous présents pour rehausser ce prestigieux bouquet musical qui a fait vibrer toute une ville aux rythmes d’une musique nostalgique.
Le festival organisé par l’Association Essaouira Mogador du 30 octobre au 1er novembre 2014, continue avec un programme varié qui a réservé une place prestigieuse à l’exercice de recherche et de mémoire. La nuit du vendredi 31 octobre 2014, l’orchestre du conservatoire d’Essaouira dirigé par maître Abdessamad Amara a revivifié la fameuse pièce «Qoddam Jdid», jouée devant le sultan Moulay Abderrahmane en 1832 à l’honneur d’une délégation française qu’il recevait en son Palais Royal de Meknès.Rachid Ouchhed,Benjamin Bouzaglo, Hamza Jourti, Abdelmajid Souiri, Jalal Chekara, Sanaa Marahati, le groupe El Hellab, et les confréries Hmadcha et Aissawa d’Essaouira étaient tous là pour confirmer la convivialité et la singularité de ce festival.