A l’instar des Espagnols et des Allemands avant eux, aucun des champions du monde français n’a réussi à faire de son été triomphal un automne doré. Les jurés ont décidé encore une fois d’accorder leurs faveurs aux joueurs qui auront également brillé au cours d’une épreuve dont le niveau général, surtout à partir des phases à élimination directe, est supérieur à celui d’une Coupe du monde.
Même raisonnement pour le sacre d’Ada Hegerberg. Vainqueure de la Ligue des champions avec l’Olympique Lyonnais, la Norvégienne inaugure le palmarès comme Stanley Matthews il y a soixante-deux ans. Une pionnière qui incarne avec classe la relève de l’après-Marta, le génie brésilien. La relève, certainement que Kylian Mbappé aurait aimé l’incarner de manière encore plus éclatante qu’à travers le Trophée Kopa. Ce sera certainement pour la prochaine fois.