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Pour ce membre du Bureau politique de l’USFP, un long parcours attend ces projets de loi avant leur adoption. Il ne reste plus beaucoup de temps, explique-t-il. « Et comme d’habitude et à la dernière minute le gouvernement va donner un coup d’accélérateur à un moteur froid. Ce qui, en mécanique, ne donne pas toujours de bons résultats ! ».
Au Parti authenticité et modernité, c’est le même constat de statu quo qui est dressé. La commission en charge de défricher le volet technique du projet de Charte communale n’est pas prête de rendre sa copie. Les choses se compliquent davantage lorsque l’on sait que les divergences sont d’abord politiques.
« A l’USFP par exemple, nous en appelons à l’élection au scrutin direct du président de la région. Nous revendiquons également que le contrôle se fasse a posteriori. Nous avons également des propositions très précises en ce qui concerne les sources de financement de la région. Quant au niveau d’instruction des présidents de communes, nous proposons que le président de commune rurale soit titulaire du brevet et que celui de commune urbaine ait obtenu son baccalauréat. Ce ne sont là que quelques-unes de nos demandes et qui montrent notre profonde divergence avec les partis de la majorité qui par exemple veulent supprimer la condition liée au niveau d’instruction pour les présidents de communes », explique cette socialiste avant de pointer la lenteur des discussions et échanges en la matière entre gouvernement et opposition.
Pour l’heure, c’est la trêve des confiseurs. Les réunions avec la commission technique que composent les représentants des partis et ceux du département de l’intérieur ne reprendront que début janvier 2015.
Dans le camp de la majorité, on veut s’y préparer en évitant d’afficher au grand les dissonances pré-électorales. Abdelilah Benkirane a réuni jeudi dernier les leaders de sa majorité pour débattre des projets de lois relatifs aux prochaines élections. Les quatre partis formant la coalition gouvernementale –PJD, PPS, MP et RNI- veulent accorder leurs violons et parler d’une même voix au sein de la commission technique du ministère de l’Intérieur.