Maroc en transition


Libération propose à ses lecteurs des articles éclairant les composantes essentielles de celle-ci qui sont en phase de mutation critique : la famille, la classe moyenne, les migrations, les jeunes, jusqu'au lien social dont la transformation prend des formes multiples qualifiées parfois de «pathologiques».

Par Mostafa Kharoufi
Samedi 25 Juillet 2015

Une société sous pression

De plus en plus, on évoque l’évolution du lien social au Maroc sur un ton alarmiste. Un certain nombre d’évolutions, notamment au niveau de la famille, considérée comme un premier socle sur lequel repose la société, et qui connait des bouleversements, donnent des arguments à ceux qui diagnostiquent une crise de ce lien social. Parmi les faits significatifs de cette évolution, on note une fragilité du lien conjugal, des mutations profondes des relations entre parents et enfants, une augmentation des incivilités. Celles-ci s’expriment de différentes manières : conflits plus ou moins déclarés, nuisances sur la voie publique, salissures sur les murs ou comportements agressifs ou discourtois. Elles envahissent également les lieux de socialisation des jeunes, notamment l’école où les actes de tricherie, d’agressions physiques envers les enseignants, de rixes entre élèves et de vandalisme ont tendance à se développer. Dans ce processus de changement des valeurs que connait la société marocaine, on note tout d’abord les évolutions profondes qui touchent la famille marocaine dont les effets sont perceptibles au niveau de sa structure et du vécu de ses membres. On constate une désintégration poussée des groupes tribaux, sous l’effet de l’urbanisation, de l’éducation des femmes, de l’accroissement du taux d’activité féminine, des mouvements migratoires internes et externes, de l’élargissement progressif de l’usage de la contraception, etc. Au sein de la famille, les rapports entre générations sont de plus en plus marqués par une plus grande autonomie des personnes (adolescents et jeunes) par rapport à leurs parents. Cette tendance s’exprime également à travers le choix par les jeunes ménages de l’autonomie résidentielle, une valeur importante accordée à l’enfant, l’émergence d’une défiance de l’autorité parentale par les jeunes et les adolescents. En outre, l’approfondissement du processus d’individualisation suite à l’urbanisation tend à faire émerger un lien social plus fragile. En effet, l’individu se libère progressivement de la tutelle des groupes (les familles élargies) qui lui imposaient des rôles et transmettaient des valeurs. Il tente de construire et d’assumer sa place au sein du groupe et la société, même si les groupes exercent toujours un contrôle social sur lui. L’individu semble moins concerné par un engagement dans la sphère publique que par le passé : (baisse de l’inscription sur les listes électorales et du vote, quelles que soient les élections concernées, faible engagement des associations de parents d’élèves, baisse du taux de syndicalisation chez les salariés, etc.). De plus, alors même que le nombre d’adhésions aux associations n’est pas en diminution, il n’est pas neutre de constater que les associations qui incarnent le mieux la relation des citoyens à la société dans son ensemble souffrent d’une certaine désaffection (baisse de l’engagement dans les associations de parents d’élèves). Il faut souligner que la transition vécue par le Maroc depuis quelques décennies, soumet la société à un processus de globalisation qui diversifie les sources d’information et de valeurs. L'utilisation de plus en plus importante des nouveaux moyens d'information et de communication au travers des mobiles et de l'Internet, tant dans le monde professionnel qu'au niveau du grand public, constitue un facteur d'évolution puissant qui amplifie les mutations sociales. Le menu de valeurs, qui n’est plus seulement local, devient hétérogène et parfois conflictuel. Il rend possible un choix anonyme, individuel et direct, c’est-à-dire opérant en dehors de toute médiation personnelle (le père, l’instituteur…). Le libre accès à l’information favorise l’autonomie de l’individu et renforce par conséquent la diversité et l’hétérogénéité des valeurs.  Certes, ces évolutions ne transforment pas exclusivement la société marocaine, mais bien l'ensemble du monde. Nombre de sociétés vivent aujourd’hui une «désarticulation» du lien social avec l’émergence de situations similaires comme les agitations sociales, la résurgence d’identités culturelles et la revendication de particularismes régionaux contraignant les décideurs politiques à tenter de les appréhender pour proposer des modalités de sortie de crise. Des tendances lourdes qui caractérisent l’évolution des relations sociétales dans la région arabe et qui ne manquent pas d’impacter les relations à l’intérieur de la société marocaine, on note également la dimension contestataire de l’islamisme qui milite pour donner une place importante à la religion dans la société et dans l’appareil de l’Etat. L’extrémisme religieux, ou l’instrumentalisation de la religion à des fins politiques, est devenu l’un des phénomènes notables dans le monde arabo-musulman. Et le Maroc a été directement confronté aux formes violentes d’un tel phénomène le 16 mai 2003 à Casablanca.  Pour faciliter la lecture des facteurs qui impactent l’évolution de la société marocaine aujourd’hui et les facteurs multiples qui induisent de nouvelles dynamiques de son développement, Libération propose à ses lecteurs des articles éclairant les composantes essentielles de celle-ci qui sont en phase de mutation critique : la famille, la classe moyenne, les migrations, les jeunes, jusqu'au lien social dont la transformation prend des formes multiples qualifiées parfois de «pathologiques». 

Par Mostafa Kharoufi
Sociologue, diplômé 
de sciences politiques
1-  Centre d’Analyse Stratégique (CAS) : Projet fédérateur « France 2025 », Commission « le renouvellement du vivre ensemble », dirigée par J. P. Fitoussi, A. Touraine, Pourrons-nous vivre ensemble?, Paris, Fayard, 1997

I-La famille marocaine


C’est incontestablement le phénomène 
de l’instruction qui 
a le plus contribué 
en premier lieu 
à transformer les mœurs familiales. 


Longtemps considérée comme un premier socle sur lequel reposait la société, et comme première source des valeurs, la famille connaît aujourd’hui des bouleversements d’une ampleur et d’une rapidité notables et cela à plusieurs échelles : fragilité du lien conjugal, mutations profondes des relations entre parents et enfants, etc.
En effet, on note des changements profonds dont les effets sont palpables tant au niveau de la famille qu’à celui du vécu de ses membres. On constate une désintégration poussée des groupes agnatiques, sous l’effet notamment de l’urbanisation, des migrations internes et externes, de la scolarisation des hommes et des femmes, de l’activité féminine, de l’élargissement progressif de l’usage de la contraception, etc. 
Il faut souligner que ces transformations ont commencé à une époque où se sont opérés de grands changements économiques, politiques et culturels dans la société marocaine colonisée. Ces changements résultent des bouleversements que connaît le monde rural et urbain du fait d’une part, de la paupérisation et de l’exode des campagnes vers les villes et, d’autre part, de la scolarisation. Dans le sillage de ces changements se profile l’éclatement des anciennes structures sociales caractérisées par la prééminence » des tribus, des familles de type élargi, des valeurs d’entraide et de solidarité.
Ces processus de changement conduisent à des phénomènes d’individuation au sein de la famille et des tendances au réaménagement des rapports familiaux, internes et externes. Aussi, les signes de rupture avec la famille traditionnelle se multiplient-ils, de sorte que l’avenir des familles étendues s’avère d’ores et déjà compromis sous l’effet, notamment, des difficultés de la vie quotidienne et des rivalités internes.
1- Bouleversement des rapports entre générations
Dans le processus de changement des valeurs que connaît la société marocaine et des rapports intergénérationnels au sein de la famille, les principes de hiérarchie et de l’autorité commencent à s’amenuiser. Les principes d’autorité qui comptaient beaucoup dans la régulation des relations entre parents et enfants, entre hommes et femmes et entre aînés et cadets ne sont plus les mêmes dans tous les milieux sociaux. Ainsi, les modèles de cohabitation intergénérationnelle évoluent ; tandis que les tendances à l’autonomie qui s’y manifestent sont, contrebalancées par l’apparition de nouvelles formules de compromis et le maintien de l’élan solidaire à l’égard de la famille d’origine. Mais ce qui retient l’attention, c’est la tendance des jeunes couples à plus d’intimité conjugale, et plus de liberté de choix en matière de scolarisation des enfants, de planning familial, de mobilité, de travail hors du foyer, etc.
Ces tendances s’expriment également d’autres manières comme :
La valeur de plus en plus importante accordée à l’enfant
L’émergence des jeunes et les adolescents comme groupes défiant de plus en plus l’autorité parentale.
Cependant, la famille rurale continue, malgré les mutations en cours et les signes de rupture avec la tradition, de reproduire les structures patri lignagères en regroupant plusieurs ménages appartenant soit à plusieurs générations soit à une même génération. Elle est soit de structure verticale : ménages du père et du fils, soit horizontale : ménages de frères ou encore les deux combinées : ménages du père et de ses fils.
2- Familles rurales/familles urbaines : persistance d’héritages et autonomie des jeunes
En milieu rural, la famille a hérité d’un ensemble de valeurs traditionnelles qui interviennent dans les relations des individus : la religion, la coutume, la tradition et le droit coutumier en sont les principales sources. Ces valeurs régissent toujours l’appréciation de l’individu, les relations sociales et les rapports à la communauté. L’organisation de la famille rurale est régie par le principe de hiérarchie et par le principe d’autorité. Les valeurs qui sous-tendent l’organisation familiale sont celles de l’obéissance à l’autorité des parents, renforcée par la valeur de la bénédiction, du respect ou de la pudeur.
En milieu urbain, la famille est généralement de type nucléaire, de taille relativement large et comprend en moyenne 5 membres. La proportion des femmes chefs de ménages est en augmentation. Les jeunes couples tendent de plus en plus vers l’autonomie résidentielle afin d’éviter les frictions entre la bru et la belle-mère et de permettre plus d’intimité conjugale et davantage de liberté en matière de scolarisation des enfants, de planning familial, de mobilité et de travail hors du foyer 1.
L’idéologie patrilinéaire y persiste et continue à imprégner les rapports familiaux et les valeurs qui fondent l’éducation des enfants et maintiennent un certain type de lien avec le groupe de la famille élargie. Les rapports intergénérationnels au sein de la famille urbaine changent, toutefois, en faveur d’une plus grande autonomie des adolescents et des jeunes par rapport à leurs parents 2 .
L'effritement progressif des valeurs traditionnelles agit sur le vivre-ensemble en termes de relations au sein de la famille par la distanciation qui pose des problèmes de gestion pour les jeunes couples urbains (garde des enfants et transmission des valeurs traditionnelles). 




 

La crise des modèles de développement 
et les mouvements 
sociaux qui se sont exprimés dans les villes marocaines 
durant les années 1980 ont remis 
en question l’ordre postcolonial.

En l’absence de politiques favorables à la famille, chaque famille développe ses stratégies d'adaptation (en fonction du revenu, milieu, …) 
La modification des cadres de référence et d’autorité représente désormais un courant porté en avant par les élites culturelles et politiques, notamment dans les villes. Et malgré une résistance des vieilles familles ou leurs tentatives d’adaptation à un mouvement historique implacable, la famille traditionnelle perd sa fonction de cellule de production ; tandis que l’exode rural et l’émigration à l’étranger accentuent l’effet d’une telle déstructuration. Le patrimoine familial qui servait autrefois de support matériel à la parenté (filiation et alliance) et à la solidarité perd de son importance.
Dès lors, sur le plan culturel, le modèle familial hiérarchisé et patriarcal, élargi et autoritaire n’est plus la référence unique. La famille cesse en fait d’être le seul lieu dépositaire des valeurs et devient supplantée dans bien des cas par l’école, les nouvelles organisations de la société, les médias, l’Internet…
C’est incontestablement le phénomène de l’instruction qui a le plus contribué en premier lieu à transformer les mœurs familiales. La scolarisation et la mixité ont modifié le statut de la femme et les valeurs des familles. 
Le rôle des femmes s’est d’abord imposé en tant qu’épouses chargées de l’éducation moderne des enfants et de l’amélioration de leur santé, tâche qui a stimulé leur aspiration à une plus large participation à la vie publique. Des observateurs avertis 3 ont noté à ce sujet que « l’évolution des mœurs suit la courbe de l’instruction avec quelques années de décalage ».
Si cette mutation des mœurs entraîne une déstructuration sociale et familiale, on observe toutefois une certaine conservation des liens de parenté, des conduites et des présentations d’ordre patriarcal, tandis que les anciennes valeurs s’imposent parfois et particulièrement parmi les groupes instruits (exemple des familles fassies).
3- Effets des réformes juridiques et réorganisation de la famille
En 1957, le législateur marocain promulgue le Code du statut personnel (Mudawwana) considéré à l’époque comme une première codification du droit musulman sous forme de lois se rapportant au régime de la famille. Alors que le choix de l’époux était l’une de prérogatives du seul père agissant sans tenir compte des sentiments de sa fille, le mariage devient un «pacte unissant les deux époux », consacrant ainsi la disparition de la contrainte (ijbar). Concernant la polygamie, la Mudawwana donnait, dans cette version, la possibilité à la première épouse de saisir le juge pour qu’il apprécie le préjudice qui lui est causé. Outre la codification de la propriété et l’usage de la dot, la Mudawwana fixait un âge minimum pour le mariage, déconseillait la répudiation et exigeait le consentement de la femme pour le mariage. Elle codifiait par ailleurs les divorces, la notion de descendance qui reste fidèle à la notion classique de filiation paternelle (nasab), la pension alimentaire (nafaqa) ainsi que la succession (mirat).
Il faut dire que dans le contexte de sa promulgation, le texte de la Mudawwana est novateur puisqu’il libérait la femme de la contrainte paternelle et atténuait, même s’il ne les supprime pas, les inégalités juridiques. Le régime de tutelle imposée à la femme, avec ses conséquences, renouait toutefois avec les principes de l’ancien ordre agnatique.
En fait, le droit de la famille au Maroc a subi l’influence du droit positif français et international en imposant un âge minimum au mariage, en organisant l’état civil et en réglementant l’accès de la femme à la justice pour obtenir le divorce mais cette acculturation juridique restait cependant limitée dans la mesure où le code du statut personnel continue de s’inspirer de la charia ou loi islamique.
Le code promulgué en 1957 a été amendé une première fois en 1993, puis révisé en février 2004 par le Parlement et promulgué par Sa Majesté le Roi Mohammed VI le 10 octobre 2004. Cette dernière révision améliore entre autres et de manière sensible les droits des femmes (Voir Loi n° 70-03 portant Code de la famille, promulguée le 3 février 2004). De plus, le Code de la famille amène de nouveaux apports relatifs à l’ouverture des familles en considérant le principe de la responsabilité de la cogestion par le couple. 

La famille 
traditionnelle 
n’a pas pu résister 
à la force des mutations en cours.

4- Effets de la mobilisation des femmes
La crise des modèles de développement et les mouvements sociaux qui se sont exprimés dans les villes marocaines durant les années 1980 ont remis en question l’ordre postcolonial. L’incapacité à résoudre les problèmes du chômage et à répondre aux aspirations des jeunes générations suscite l’apparition de revendications politiques et syndicales axées sur le thème de la justice sociale, des droits de l’Homme et de la femme et de la critique des valeurs occidentales. Deux phénomènes anti thétiques vont émerger et parfois s’opposer : les associations féministes et les mouvements islamistes. Les deux canalisent, à des degrés inégaux, les aspirations des nouvelles générations nées après l’indépendance.
A cet effet, l’occidentalisation et le féminisme de même que leur antidote politique et culturel, l’islamisme, prétendent au Maroc, comme au Maghreb, à une vision globale de la famille et de la société sans pouvoir apporter de réponses pertinentes à toutes les questions qui se posent…
L’impact de la modernité sur la famille marocaine est vécu de manière très contrastée, parfois conflictuelle, même si l’objet de débats parmi les chercheurs était axé sur la portée des changements induits par l’intervention de l’Etat et les réactions de la société. Ils estiment souvent que les concepts de tradition et de modernité ne rendent pas compte de l’évolution de la famille qui a beaucoup évolué sans favoriser une rationalisation de la société marocaine. De plus, la redéfinition des rôles des deux sexes n’est pas exempte de malentendus, voire de ruptures, dont le divorce est le symptôme même si ce phénomène reste, contrairement aux idées reçues, limité 4 chez les nouveaux couples qui cherchent à établir un type intermédiaire qui se situerait entre le modèle patriarcal et le modèle conjugal.
Concernant les différences sexuelles et sociales entre hommes et femmes, étudiées à partir d’approches sociologiques, psychologiques et historiques, insistant sur le rôle de la socialisation, du droit, de la sexualité, du travail, de l’émigration et des transformations socioculturelles, les chercheurs concluent certes à l’importance des changements des valeurs individuelles, familiales et sociales, mais soulignent leurs limites, et surtout les obstacles que les acteurs sociaux – en particulier les femmes- affrontent dans l’affirmation de leurs rôles et statuts sociaux. C’est ainsi que la législation libérale provoque toujours des résistances de la part des conservateurs et des islamistes et que l’éducation continue d’enregistrer d’importantes inégalités fondées sur le genre.
L’analyse des relations interpersonnelles au sein de la famille marocaine permet de rendre compte de la violence dans le couple, de l’évolution des mariages consanguins qui restent stables tout de même, du corps et de la culture dans la structuration des valeurs. On constate aussi que les valeurs familiales traditionnelles continuent d’être valorisées même dans un contexte où le mode de vie moderne demeure une référence (c’est le cas également en Tunisie)… La femme est toujours, malgré les changements juridiques, l’objet d’une vision inégalitaire, d’où l’ambivalence des comportements, encore plus conflictuels en milieu marocain émigré où continuent à fonctionner les anciennes structures parentales.
En outre, si le phénomène urbain constitue au Maroc l’espace privilégié où se passent les grandes mutations que connaît la société, la famille élargie est en train de disparaître progressivement, et avec elle le système de valeurs qui la sous-tendait. En effet, la famille traditionnelle n’a pas pu résister à la force des mutations en cours. Les grands signes de la modernité prennent de plus en plus place au niveau de toutes les dimensions de la vie sociale, le mode de construction du cadre bâti, le mode de satisfaction des besoins alimentaires et vestimentaires, les modes de communication, de contestation et les formes d’expression artistique et culturelle. Il est évident que les hésitations, les ruptures, les tensions sont de mise à tous les niveaux relationnels entre la femme et l’homme, la mère et la fille, le père et le fils, la société et le pouvoir politique, ainsi qu’entre les différentes générations.
Compte tenu de ces mutations qualitatives notoires, il est clair que les changements sociaux qui sont en cours au Maroc, notamment le nouveau statut de la femme, renforqui plus est par le rôle important que l’école et la scolarisation des filles qui jouent un rôle déterminant dans ce processus, sont à l’œuvre dans les expressions de plus en plus visibles de la famille nucléaire. 

Par Mostafa Kharouf
1-  El Harras Mokhtar. – « Les mutations de la famille au Maroc ». - in Société, famille, femmes et jeunesse ; - 50 ans de développement humain et perspectives 2025- pp. 106-107
Kharoufi Mostafa et Kerrou Mohamed. Familles valeurs et changements sociaux au Maghreb. La Documentation 
Française, Maghreb-Machrek, Paris, 1994
2-  Voir enquête réalisée par le Cered : La famille 
à Fès. - Direction de la statistique, Rabat, pp. 137-147 
 3-  De Montety Henri « Enquête sur les vielles familles et les nouvelles élites », Paris, SAPL, 1939
  4- Selon le Haut Commissariat au Plan, la proportion des femmes divorcées a tendance à baisser avec l’augmentation du nombre d’enfants. Elle passe de 19,8% parmi les femmes n’ayant pas d’enfants à 8% parmi celles ayant 4 enfants 
et plus. Voir HCP ; - Mariage et divorce de la femme 
marocaine : Tendances d’évolution- http://www.hcp.ma/Mariage-et-divorce-de-la-femme-
marocaine-Tendances-d-evolution_a1261.html



A suivre 
Dans notre prochaine édition
II- La classe moyenne au Maroc


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