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Les grévistes cherchent à attirer l’attention sur leurs préoccupations et demandent des mesures concrètes pour améliorer leurs conditions de travail et de vie, tout en exprimant leur opposition à ce qu’ils perçoivent comme un manque de clarté dans le dialogue social avec le ministère de l’Intérieur.
Cette position est également adoptée par la Coordination nationale des employés municipaux territoriaux, titulaires de diplômes supérieurs et non intégrés dans les grades appropriés et par le Syndicat de l'Organisation démocratique du travail, qui ont critiqué la politique du chef du gouvernement Aziz Akhannouch et du ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit.
« Cette nouvelle phase de tension survient suite à la sourde oreille du ministère de tutelle, pour le règlement définitif des dossiers bloqués et son refus de répondre aux revendications justes et légitimes des employés du secteur», indique un communiqué de la Coordination nationale quadripartite.
A cet égard, Mohamed Benseddik, coordonnateur national des salariés des groupes territoriaux titulaires de diplômes supérieurs et non intégrés dans les grades appropriés, a souligné que ces débrayages sont le résultat de la réticence du ministère de l'Intérieur à résoudre les problèmes sociaux et professionnels, à répondre aux revendications justes du collectif des travailleurs et à ouvrir les portes du dialogue restées fermées depuis plus d'un an, malgré le fait que le chef du gouvernement et le ministre de l'Intérieur aient reçu plusieurs correspondances de la coordination syndicale pour revenir à la table du dialogue.
Le coordinateur exige que tous les dossiers en suspens soient réglés dont notamment celui concernant l'augmentation générale des salaires des fonctionnaires de l'Etat de pas moins de 2.000 dirhams nets par mois. Il demande également «l’intégration de tous les titulaires de diplômes non inclus dans les échelons appropriés du secteur, avec effet rétroactif administratif et financier, à l’instar de leurs collègues dont la situation est régularisée dans d’autres départements ministériels, dans le cadre du respect du principe d’égalité».
Pour sa part, Mustafa Al-Raji, membre du bureau régional de l'Union nationale des collectivités territoriales et de la gestion déléguée, a exprimé son soutien aux revendications de ladite coordination quadripartite ainsi qu’à l’augmentation des salaires et l'adoption d'un cadre juste et stimulant pour les promotions des fonctionnaires.
Elboudali Naima
(Journaliste stagiaire)