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"Nous allons continuer à agir au Nord, où il reste des foyers terroristes. Je pense qu'à partir de mars, si tout se passe comme prévu, le nombre de troupes françaises devrait diminuer", indique le chef de la diplomatie française au quotidien gratuit.
Lancée le 11 janvier pour stopper la progression de groupes islamistes armés vers la capitale malienne Bamako, l'opération Serval mobilise 4.600 soldats français, dont 3.500 sur le sol malien.
Après avoir repris les principales villes du Nord-Mali - Gao, Tombouctou, Kidal - aux groupes islamistes qui en avaient pris le contrôle au printemps 2012, l'armée française doit passer le relais progressivement à une force africaine dans le cadre de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali).
"Ce sont les Africains et les Maliens eux-mêmes qui doivent être les garants de la sécurité, de l'intégrité territoriale et de la souveraineté du Mali. C'est pourquoi nous allons, progressivement, passer le relais à la Misma", souligne Laurent Fabius.
"Les groupes narco-terroristes ont été stoppés, grâce aux frappes. Mais il peut toujours se produire des actions individuelles. Il faut rester sur ses gardes, au Mali comme dans les pays voisins. Chacun doit avoir à l'esprit que le risque est toujours présent", poursuit le chef de la diplomatie française.
Interrogé sur le prix de l'intervention française, il répond que celle-ci aura coûté pour l'heure "quelques dizaines de millions d'euros", une somme "prévue dans le budget de la Défense".