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Lutter contre le terrorisme, mais sans le Maroc

La communauté internationale dénonce un entêtement stupide de l’Algérie


Alain Bouithy
Lundi 10 Février 2014

Lutter contre le terrorisme, mais sans le Maroc
La haine que nourrissent les autorités algériennes à l’égard du Maroc est bien plus profonde que le laissent penser les provocations incessantes et incompréhensibles auxquelles s’adonne souvent Alger et sans raison valable. Tellement démesurées que toutes les occasions sont un prétexte pour le voisin à un nouveau dérapage. 
Le dernier en date remonte à quelques jours lorsque les autorités algériennes n’ont pas permis à la délégation marocaine de participer à une rencontre organisée, du 4 au 6 février, à Alger, dans le cadre du Forum global pour la lutte contre le terrorisme (GCTF). Une décision incompréhensible à tous points de vue, Alger n’ayant pu donner une justification crédible à sa décision. 
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la réaction des autorités algériennes à l’égard de la délégation marocaine n’est pas passée inaperçue. D’autant plus qu’elle « fait fi de ses obligations élémentaires envers le Forum global pour la lutte contre le terrorisme et en violation flagrante de ses termes de référence régissant les réunions », déplore-t-on.
En leur qualité de coprésidents du GCTF, les Etats-Unis et la Turquie, auxquels s’est joint le coprésident du Groupe de travail sur le renforcement des capacités dans la région du Sahel (Canada), ont fait, au cours de la réunion, une déclaration conjointe exprimant leur ferme opposition à ce comportement inacceptable de l’Algérie à l’égard du Maroc. Qui plus est un des membres fondateurs du GCTF.  Déclaration dans laquelle il a été rappelé le rôle que joue Maroc au sein du Forum et salué son approche inclusive et d’ouverture lors des rencontres qu’il a abritées.
Visiblement marqués par cette forme d’animosité à l’égard du Maroc, ces pays ont également instruit les membres du Secrétariat du Forum de quitter l’Algérie et retiré le coparrainage par le GCTF de cette rencontre. 
«La réaction ferme du GCTF traduit l’agacement de la communauté internationale envers l’entêtement de l’Algérie à poursuivre ses manœuvres d’exclusion qui entravent toutes les initiatives visant à faire face à l’évolution dangereuse de la menace terroriste », constate-t-on des sources marocaines.  En dépit des enjeux cruciaux auxquels la communauté mondiale fait face, l’Algérie recourt « à des reflexes anti-marocains au moment où la communauté internationale intensifie ses efforts pour endiguer des menaces ayant des implications sur la sécurité régionale et internationale », déplore-t-on. 
Et de constater qu’Alger « persiste dans sa démarche d’exclusion et opte pour une gestion unilatérale d’une menace qui exige des réponses globales, concertées et coordonnées à tous les niveaux ». Une attitude qui ne semble pour autant pas surprendre le Maroc persuadé que la démarche de son voisin, qui a démontré sa faillite, « consiste à instrumentaliser les crises ayant secoué le Mali, certains pays du Sahel et le continent africain.»
Pour rappel, le Maroc participe de manière constructive à toutes les initiatives et réunions, sous-régionales, régionales, interrégionales et onusiennes visant à formuler des réponses concertées face à ce fléau. Aux yeux de la communauté internationale et des pays membres du GCTF, ses engagements dans la lutte contre le terrorisme et sa contribution aux efforts de la communauté internationale pour faire face à cette menace sont d’une grande importante. Chose que, visiblement, Alger a du mal à avaler.


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1.Posté par toufik le 12/02/2014 00:09
Article le matin dz; Qu’ils s’en aillent tous !
Par: Le Matin | 11-02-2014Qu’ils s’en aillent tous !L'enjeu est d'en finir avec ce pouvoir militaire avec une façade civile.
Au moment où la Tunisie franchit un grand pas vers la modernité politique en adoptant par consensus une constitution démocratique, l'Algérie ne parvient pas à se défaire d'un système de pouvoir qui l'humilie et la ruine.
La transition démocratique réussie en Tunisie contraste singulièrement avec le charivari tragico-burlesque algérien. Plus d'un demi-siècle après l'indépendance, notre pays donne cette terrible impression d'avoir tout raté alors que sa révolution promettait de le hisser au rang de grande puissance régionale.
Le vide politique, culturel et institutionnel organisé depuis des années laisse, à la veille d'une hypothétique échéance "électorale", la voie libre à un déchaînement d'absurdités, de mensonges et de caricatures qui épaississent un peu plus le brouillard et rendent illisibles les lectures, y compris pour les analystes les plus avertis.
C'est assurément l'objectif recherché par les artistes du désordre, les créateurs d'illusions et de leurres, les fabricants de "présidents" et d'"opposants" : focaliser sur l'accessoire pour évacuer l'essentiel ou le fondamental.
Le fondamental ?
C'est ce vrai débat sur les conditions politiques à réunir pour favoriser une dynamique démocratique de reconstruction de l'Etat et la Nation.
Un débat qui ne peut en aucune façon faire l'impasse sur le rôle de l'élite militaro-sécuritaire dans le blocage de tout processus d'autonomisation du politique et d'émergence d'une vraie société civile.
L'accessoire ?
C'est ce faux-débat sur "le quatrième mandat" qui devient la préoccupation centrale du gotha politique national et qui trace une ligne de démarcation factice entre "pouvoir" et "opposition". Ce faux débat sonne clairement comme le révélateur d'une régression éthique et politique vertigineuse.
Un faux-débat, vraie diversion, dans lequel succombent des esprits réputés lucides pour qui empêcher l'actuel chef de l'Etat de briguer un quatrième mandat suffirait à provoquer la rupture avec le système.
Un système dont les génies de la manipulation font remonter la genèse à l'intronisation de Bouteflika et non plus à l'assassinat de Abane Ramdane !
Pour eux, Abdelaziz Bouteflika ne serait plus l'expression pathologique et dégénérée d'un système militarisé mais le géniteur d'un système de pouvoir qui, à lire un ancien président d'une assemblée-croupion qui découvre la "mafia politico-financière", transformerait le DRS en un contre-pouvoir !
Ce renversement épistémologique spectaculaire prêterait à sourire n'eut été la situation grave du pays et les lourdes menaces qui pèsent sur son unité et sa souveraineté.
Notre pays aurait mérité, dans une telle conjoncture, des dirigeants capables d'avoir le sens de l'Etat et de l'intérêt national.
Aujourd'hui, plus que jamais, le sursaut patriotisme attendu supposerait non pas simplement d'en finir avec les années Bouteflika mais de tourner la page de cinquante ans de violence politique et de refus de la souveraineté populaire.
Samir Bouakouir

2.Posté par malik le 12/02/2014 00:20
au donneur de leçon algeriens,un article de tamurt info; L’Observatoire des Droits de l’Homme dénonce les kidnappings et les assassinats à Tizi Wezzu
Saïd F. pour Tamurt.info

Les rédacteurs de la déclaration rappellent que « la sécurité est un droit élémentaire du citoyen, consacré par les textes internationaux ratifiés par l’Algérie. Garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens est le devoir de l’Etat, comme le stipule l’article 24 de la constitution algérienne et L’Etat est responsable de la sécurité des personnes et des biens. Il assure la protection de tout citoyen à l’étranger ».12/02/2014 - 00:04 mis a jour le 11/02/2014 - 21:13 par Saïd F.







Le climat d’insécurité qui règne à Tizi Wezzu inquiète les militants de l’Observatoire des Droits de l’Homme, L’ODH, au niveau local. Dans une déclaration rendue publique, la ligue regrette que des civils fassent face presque au quotidien à des assassinats et enlèvements et sans aucune défense.
« L’ODH a appris avec consternation et surtout avec colère qu’un jeune âgé de 22 ans, K. Hocine, a été enlevé par un groupe armé, dimanche 9 février, dans la commune de Maâtkas à 20 km du chef-lieu. La wilaya de Tizi-Ouzou enregistre son 77e kidnapping. Si Hocine a été libéré hier par ses ravisseurs, ce dont nous nous félicitons, ce n’était pas malheureusement le cas de Amirouche Mebarek, un commerçant de 38 ans d’Ath Zmenzer, retrouvé mort le mercredi 29 janvier, 6 jours après son enlèvement. Il en est de même hélas avec Z. L., un taxieur retrouvé assassiné à Boghni mardi 4 février 2014. C’est un père de famille qui vient s’ajouter aux nombreuses victimes d’agressions et d’attaques à main armée dans la région », lit-on sur le communiqué.
Les rédacteurs de la déclaration rappellent que « la sécurité est un droit élémentaire du citoyen, consacré par les textes internationaux ratifiés par l’Algérie. Garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens est le devoir de l’Etat, comme le stipule l’article 24 de la constitution algérienne et L’Etat est responsable de la sécurité des personnes et des biens. Il assure la protection de tout citoyen à l’étranger ».
L’Etat algérien est montré d’un doigt accusateur pour être le premier responsable de ce qui se passe dans la région et il est accusé de ne pas porter assistance à la population civile qui fait face aux exactions des groupes armés et au banditisme.
« Avec ce 77e enlèvement, il apparait que l’Etat algérien a failli dans la protection de ses citoyens, engendrant un climat d’insécurité qui ne peut rester sans conséquences. Inquiet de cette situation, l’ODH Tizi-Ouzou dénonce avec vigueur le mutisme et le laxisme des autorités tout en les appelant à assumer leurs responsabilités : Garantir la protection des citoyens et mettre un terme aux enlèvements et à l’insécurité », lit-on encore sur la longue déclaration.
Saïd F.

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