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Lors d’un hommage à Essaouira : Hassan Mégri : La révolution par les arts et la culture est très douce


Mustapha Elouizi
Vendredi 28 Décembre 2012

Lors d’un hommage à Essaouira : Hassan Mégri : La révolution par les arts et la culture est très douce
Quel bonheur de recevoir un hommage à Essaouira! Symbole d’interculturalité, de dialogue et de coexistence des cultures et civilisations, la cité bleue a accueilli récemment une rencontre particulière: l’authenticité de l’hôte et l’originalité de l’invité. Hassan Mégri était venu à Essaouira avec tout le legs artistique d’un groupe mythique qui avait émerveillé tous les Marocains, mais aussi les mélomanes du monde entier. L’hospitalité du club de la presse de la région de Marrakech-Tensift était on ne peut plus louable. Le musicien qui ne pouvait omettre ce passé artistique, à savoir le temps où la famille vibrait  au rythme du groupe « frères Mégri », s’est d’abord attaqué au rôle de la culture et des arts dans le changement. Pour lui, la révolution pourrait être très douce grâce à l’expression artistique et culturelle. Et d’expliquer que le dialogue et la communication sont le moyen idoine pour réaliser ce changement tant espéré. L’artiste dans ce cas, dit-il, joue le rôle de visionnaire. Son fils Nasr, présent lors de cette soirée artistique, écoutait la philosophie de Hassan, tel un disciple qui apprenait auprès de son maître. Muni de sa guitaire, il a chanté d’une voix mélodieuse qui révèle un sens de la continuité. Le président fondateur du Conseil national de la musique et du Festival «Eté des Oudayas» a souligné la position stratégique du Maroc en tant que trait d’union entre le Maghreb et le Machreq, source également d’idées et de créativité entre le Moyen-Orient d’une part et l’Europe et les Etats-Unis de l’autre.  
L’artiste ne pouvait rater l’occasion sans aborder sa relation avec Mogador, cité d’une magie intarissable, à l’origine même de ce flux de touristes désireux de découvrir ce mode de vie singulier, et ville où la coexistence des cultures est une réalité vécue et non pas un discours à la mode. « Esaouira ne ressemble à aucune autre ville, dans la mesure où elle inspire l’imagination des créateurs et où l’on ressent aussi que chacun couve en lui un artiste», s’est expliqué celui qui a obtenu plusieurs prix nationaux et internationaux, dont la médaille d’or de l’Académie des arts aux Etats-Unis.
Hassan Mégri méritait bien cet hommage. Abderrahim Achir, président du club de la presse de Marrakech-Tensift-El Houz, l’a bien rappelé, en soulignant que l’artiste reste un patrimoine vivant et représente une voix incontournable pour celles et ceux qui souhaitent découvrir le patrimoine musical marocain.


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