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"Cela rend le contrôle plus difficile car les insecticides n'affectent que les moustiques adultes et épargnent souvent les oeufs et les larves", explique le Dr Robert Tesh de la faculté de médecine du Texas à Galveston, principal auteur de l'étude parue dans l'American Journal of Tropical Medicine and Hygiene.
De ce fait, "l'usage des insecticides réduit la transmission mais pourrait ne pas éliminer le virus", ajoute-t-il.
Ces chercheurs ont injecté le Zika en laboratoire à des moustiques femelles pour déterminer si elles transmettaient le virus aux oeufs et larves.
Ils ont constaté que la transmission s'est produite chez un moustique sur 290.
"Ce ratio peut paraître faible mais vu le nombre de moustiques Aedes aegypti qui se trouvent dans les zones urbaines tropicales, il est probable qu'il y ait une proportion suffisante pour permettre au virus de persister même quand une grande partie des moustiques adultes sont tués", juge le Dr Tesh, rapporte l’AFP.
Les moustiques sont aussi les vecteurs d'autres virus à leurs progénitures dont celui de la dengue et de la fièvre jaune, qui sont également transmis par les Aedes aegypti femelles.
Aux Etats-Unis, ces moustiques sont abondants surtout en Floride, dans le Golfe du Mexique, en Arizona et en Californie. Ils se trouvent également de façon plus sporadique dans d'autres Etats américains.
Chez des femmes enceintes infectées, le virus Zika est lié à la microcéphalie du fœtus, une malformation irréversible du cerveau.