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« Les engagements du groupe en direction des pays en développement ont totalisé près de 64 milliards de dollars sur l’exercice 2018 (clos le 30 juin), avec une hausse record des volumes en appui au développement humain et au financement climatique ainsi que de l’aide de l’IDA », a récemment indiqué l’institution financière internationale.
En détail, la Banque mondiale a noté que ses financements à l’appui du développement humain ont connu une hausse sans précédent de 74 %, rappelant que ceux-ci couvrent les secteurs de l’éducation, de la santé, nutrition et population, ainsi que la protection sociale et l’emploi.
« La part du développement humain dans le total des engagements du Groupe de la Banque mondiale a augmenté de manière remarquable au cours de l’exercice, de 16 % en 2017 à 25,2 % aujourd’hui », a estimé la BM soulignant que cette évolution traduit la volonté accrue des Etats d’investir dans le renforcement de leur capital humain.
Dans un communiqué, la BM a indiqué que l’exercice 2018 confirmait l’engagement du Groupe en faveur de l’action climatique. La banque en veut pour preuve que 32,1 % des financements ont intégré cet aspect.
Ainsi, il ressort que « le Groupe a déjà dépassé l’objectif qu’il s’était fixé en 2015 : faire en sorte que 28 % de son volume de prêts soutienne l’action climatique à l’horizon 2020 ».
Avec un niveau record de financements pour le climat à 20,5 milliards de dollars (sur le dernier exercice), l’institution internationale a indiqué qu’elle continuait d’intensifier son soutien aux pays en développement.
L’objectif étant de « réduire les émissions de gaz à effets de serre et d’accroître la résilience des populations aux conséquences de plus en plus graves du changement climatique », a affirmé la BM.
Représentant 45 % des financements sur l’exercice 2018, le niveau record de la part des prêts à l’agriculture de la Banque mondiale (BIRD/IDA) aura des effets connexes positifs sur le climat, a estimé le groupe.
A en croire la Banque mondiale, il mettra ainsi à profit le rôle potentiel du secteur dans la lutte contre le changement climatique, toujours plus pressante.
A noter aussi que les chiffres rendus publics font apparaître que « le volume total de prêts du pôle agriculture et alimentation a lui aussi fortement augmenté, pour atteindre 4,65 milliards de dollars de nouveaux engagements de la BIRD et de l’IDA, contre 2,5 milliards sur l’exercice 2017 », peut-on lire dans le communiqué.
Se réjouissant de toutes ces évolutions, le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a assuré qu’« avec une augmentation historique du capital de 13 milliards de dollars au cours du dernier exercice, nos actionnaires ont renforcé notre force de frappe, ce qui va nous permettre d’affronter les défis les plus importants de notre temps et d’aider nos pays clients — et leurs habitants — à concrétiser leurs plus hautes aspirations».
Pour le patron de la Banque mondiale, il ne fait aucun doute que « cette augmentation de capital constitue un éloquent vote de confiance dans le personnel du Groupe de la Banque mondiale, qui travaille sans relâche et dans le monde entier à mettre fin à l’extrême pauvreté et à promouvoir une prospérité partagée partout dans le monde. »
En ce qui concerne les engagements des deux institutions du Groupe que sont la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l’Association internationale de développement (IDA), il ressort que ceux-ci ont respectivement totalisé 23 milliards de dollars sur l’exercice 2018 (contre 22,6 milliards de dollars lors de l’exercice précédent) et atteint un niveau record de 24 milliards de dollars au cours de la première année de la 18e reconstitution des ressources de l’IDA (IDA-18).
A signaler que le Groupe est également constitué de la Société financière internationale (IFC) et de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA). Selon des données préliminaires non auditées, « sur l’exercice 2018, l’IFC a engagé près de 11,6 milliards de dollars d’investissements à long terme pour son propre compte et mobilisé environ 11,6 milliards de dollars auprès d’autres sources de financement », apprend-on de même source. Tandis que les engagements bruts totaux de la MIGA ont doublé depuis l’exercice 2013 pour atteindre 21,2 milliards de dollars pour 161 projets dans 64 pays.