Les danses africaines ouvrent le bal à Merzouga

La 3ème édition du Festival de Merzouga se poursuit jusqu’au 19 avril courant


Mustapha Elouizi
Samedi 18 Avril 2015

Les danses africaines ouvrent le bal à Merzouga
Le Festival international de Merzouga s’est ouvert vendredi par les belles danses africaines interprétées par les membres de l’Association Sagazic. Détrompez-vous, les danseurs sont certes africains, mais aussi et surtout des Européens qui tiennent à perfectionner la danse et la musique africaines. Les couleurs et les rythmes africains sont bel et bien présents. Le mouvement et les gestes donnent à l’ambiance une tonalité bien africaine. Structurés en association, les membres de Sagazic organisent des animations et des spectacles ainsi que des ateliers de musique un peu partout en Afrique. Il faut dire que l’ambition des Sagazic est de donner naissance à une troupe musicale.
Les danses locales d’Ahidous et de Gnaoua ont pris la relève et  fait bouger les festivaliers venus du monde  entier. Une ambiance bon enfant accompagnée des ondulations des danseurs populaires, imités également par les invités de cette manifestation qui se poursuit jusqu’au dimanche 19 avril courant, sous le signe «Merzouga : respect et protection». Marquée par une programmation culturelle et artistique riche et variée, cette édition verra la participation de plusieurs artistes étrangers représentant l’Espagne, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, Les Iles Comores, Djibouti, le Congo, la France, ainsi que des troupes locales marocaines.
Outre les Sagazic, sont aussi présents lors de cette manifestation organisée au pied des dunes dorées de Merzouga, plusieurs troupes dont «Dunes d’El Deserte» d’Espagne, «Africa united», le groupe maroco-espagnol Anda medina, maâlem Zaid de Khamlia/Merzouga, le groupe d’Imodda qui reprend les chansons de Tinarewens, Inzenzaren avec Abdelhadi Yakkout, et bien évidemment le leader de la chanson africaine au Maroc Mouloud Meskaoui.
Outre les Gabacho Maroc connexion, le Festival accueille cette année plusieurs autres expressions artistiques folkloriques telles que l’Ahidous d’Aït Atta, les Gnaouas avec Maâlem Hmad, la Tamawayt avec Aïcha Maya, le melhoun de Sijilmassa et Darawich El Ghiwan de Rissani.
Ce samedi, les participants abordent un thème historique qui sert bien le volet touristique.  Ainsi, «Sijilmassa, histoire et patrimoine» est le thème d’une conférence qui aura lieu, à partir de 10h00, au siège de la municipalité de Moulay Ali Charif à Rissani. Animée par l’universitaire Mohamed Alaoui Mrani, cette conférence entend mettre la lumière sur le passé de cette cité séculaire qui était autrefois un carrefour commercial et culturel, mais qui avait aussi connu l’émergence de la dynastie alaouite, indiquent les organisateurs.
«Nous sommes certains que Sijilmassa qui avait joué un rôle important dans l’histoire du Maroc, peut encore le faire dans le présent, grâce à son patrimoine et contribuer au développement du tourisme culturel et historique», souligne Nacer Nassiri, directeur du Festival international de Merzouga.
L’Association saharienne du développement touristique ambitionne de mettre en avant le rôle de cette cité historique en tant que destination touristique.  


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