Les Verts tenus de franchir le cap inaugural du Mondial des clubs

C’est ce soir à partir de 19h30 du côté du stade Adrar à Agadir que s’ouvrira le bal de la dixième édition du Mondial FIFA des clubs. Pour cette année, l’honneur échoit au Raja de Casablanca, en tant que représentant du pays hôte, et FC Aukland City de Nouvelle-Zélande, triple lauréat de la Ligue des champions de l’Océanie.
Un match barrage qui verra son vainqueur poursuivre la compétition, d’où l’importance de l’enjeu de cette explication. Le Raja, qui en est à sa seconde participation après avoir pris part à la première édition au Brésil en 2000,  nourrit l’espoir légitime d’aller le plus loin possible dans cette compétition, d’autant plus qu’en se produisant à la maison, il se trouve dans l’obligation de franchir le cap inaugural pour ne pas gâcher la fête. Après avoir aligné trois défaites au Brésil 2000, il est grand temps pour le Raja de signer sa première victoire dans cette Coupe du monde. Le club, qui a élu son camp de concentration à Agadir pour préparer ce tournoi, est désormais coaché par le Tunisien Fawzi Benzarti qui a rejoint les Verts vendredi dernier pour diriger les entraînements.
Le successeur de M’Hamed Fakher, limogé à l’approche du Mondial, a fait savoir lors d’une conférence de presse tenue dimanche dernier que le premier match dans des compétitions de cette envergure est toujours difficile à négocier. Et d’ajouter : “Notre souhait est de remporter ce match en vue de poursuivre le tournoi dans de bonnes dispositions”.
Concernant sa présence au Raja alors qu’il n’a eu que quelques jours pour connaître le groupe, Benzarti a précisé que ce n’est pas la première fois qu’il se trouve dans ce genre de situation et que l’essentiel est de faire confiance aux joueurs retenus pour que le résultat escompté soit de la partie.
Les Verts, qui poursuivent leur programme de préparation au stade de Dchira et à l’annexe du Grand stade d’Agadir, devaient effectuer hier leur dernier tour de chauffe en vue d’apporter les ultimes retouches afin que l’équipe soit fin prête ce soir. Un match bien loin d’être gagné d’avance devant des Néo-Zélandais, habitués de ce Mondial et dont la meilleure performance reste une cinquième place décrochée à l’édition 2009 aux Emirats arabes unis.
L’équipe d’Aukland, semi-professionnelle, compte dans ses rangs quelques éléments chevronnés comme l’international fidjien Roy Krishna, l’attaquant espagnol Angel Berlanga ou encore l’ancien défenseur du club anglais d’Everton, John Irving. Une ossature hétéroclite menée, par l’entraîneur espagnol Ramon Tribulietx, pour qui ce Mondial n’a pas de secret, ce qui fait d’ailleurs sa force et c’est ce que le staff technique du Raja doit bien tenir en considération.
Aux joueurs du Raja, qui seront certainement soutenus par leur grand public qui fera le déplacement à la capitale du Souss, de jouer à fond leur chance en vue de décrocher leur billet pour les quarts de finale. Tour prévu samedi prochain et où le vainqueur de cette confrontation croisera le fer avec l’équipe mexicaine de Monterry, au moment où l’autre quart devra opposer, toujours samedi, les Egyptiens d’Al Ahly aux Chinois de Guangzhou Evergande. Quant aux Allemands du Bayern Munich et Brésiliens d’Atletico Mineiro, ils ne devront faire leur entrée en lice qu’en demi-finale la semaine prochaine.