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Les ONG dénoncent la séquestration de Mahjouba Mohamed Hamdidaf

Dégradation de la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf


MAP
Lundi 20 Octobre 2014

Les ONG dénoncent la séquestration de Mahjouba Mohamed Hamdidaf
Les acteurs de la société civile à Laâyoune ont fait part, samedi, de leur condamnation à la séquestration par le  Polisario d’une jeune Sahraouie à Tindouf contre son gré, en violation  flagrante des principes élémentaires des droits de l’Homme.
L’Association de Solidarité internationale pour le développement et la cohabitation à Laâyoune a affirmé, dans un communiqué, que le calvaire de la  jeune Mahjouba Mohamed Hamdidaf (23 ans), dépossédée de son passeport et de son  argent et détenue dans une région enclavée au sud-ouest algérien est une  violation grave des droits de l’Homme. 
Le cas de Mahjouba qui, animée par la ferveur caractéristique de son âge, aspirait à  un avenir meilleur, dévoile une fois de plus la dégradation de la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, où la population endure les atrocités et les pratiques du Polisario, qui relèvent d’une rage mercantiliste déchaînée, indique le communiqué. L’association a exprimé sa solidarité totale avec la jeune Sahraouie, qui a reçu des menaces de mort au cas où elle tenterait de s’évader, imputant à la communauté  internationale et aux organisations des droits de l’Homme la responsabilité de  la situation qu’endure Mahjouba, ainsi que les violations des droits de l’Homme  dans les camps de Tindouf et les pratiques barbares et systématiques des milices du Polisario, l’invention de l’Algérie. 
L’association appelle également la communauté internationale à mettre fin à la souffrance de la jeune Sahraouie et d’œuvrer pour sa libération et son retour à sa famille en Espagne, soulignant que cette situation n’est qu’un  exemple du vécu de milliers de femmes, enfants et personnes âgées sahraouis qui souffrent le martyre à cause de la persécution et de la séquestration dans les camps.  
Pour sa part, le président de l’Association des portés disparus au Polisario, Dahi Akay, qui est également un ancien détenu dans les camps de  Tindouf, a indiqué que la détention et les violations des droits de l’Homme  endurées par Mahjouba ne représentent qu’une infime partie des pratiques du Polisario qui inflige toujours toutes les formes de torture aux populations  séquestrées, vivant sous le poids des exactions et de l’humiliation dans les  camps de Tindouf.
Il a également affirmé que l’association des portés disparus au Polisario appelle les organisations et les acteurs internationaux des droits de l’Homme à  exercer leur pression sur le Polisario et son concepteur algérien, afin  qu’ils libèrent la jeune Sahraouie, ajoutant que la communauté internationale est appelée à mettre fin aux violations, à dévoiler le sort des disparus dans les camps et à lever le blocus sur les séquestrés afin de leur permettre de regagner leur mère patrie et y vivre dans la dignité, aux côtés de leurs frères  dans les provinces du Sud du Royaume.  
De con côté, l’acteur associatif et membre du Conseil Royal consultatif des affaires sahariennes, Mohamed Taleb a qualifié les exactions du Polisario à l’encontre de la jeune Sahraouie d’»attitude étonnante» qui confirme, encore  une fois, que ces milices commettent toujours plusieurs violations graves des droits de l’Homme à l’intérieur des camps de Tindouf, sur le territoire algérien.  
Les pratiques inhumaines subies par la jeune Sahraouie à Tindouf ne  représentent qu’une part des violations commises à l’encontre des Marocains séquestrés dans les camps et relatées par les rapports des organisations  internationales des droits de l’Homme, a souligné M. Taleb, ajoutant que le  contrôle quotidien des exactions infligées par le Polisario aux populations séquestrées n’est possible qu’avec la mise en place de mécanismes à même de  mettre un terme à ces pratiques.   Mahjouba, qui travaille depuis quelques mois pour le compte de «Marie Curie Fondation Care» à Londres, et qui comptait poursuivre ses études supérieures dans la capitale britannique, s’est rendue l’été dernier à Tindouf pour visiter ses parents biologiques. Elle s’est vu ensuite retirer son passeport et son  argent pour empêcher son retour en Europe, qui était prévu le 18 août dernier.


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