-
Les camps de Tindouf en Algérie, un foyer de tensions et une bombe à retardement
-
Ferme volonté de renforcer la coopération entre la Banque mondiale et le Maroc
-
Le président d'Interpol salue le leadership du Maroc
-
L’Agence nationale des eaux et forêts tenue de faire avec
-
La Déclaration du Bahreïn appelle au déploiement de forces internationales de maintien de la paix, relevant des Nations unies, dans les territoires palestiniens occupés
Avec le dernier rapprochement entre les pays du Maghreb imposé par le vent du Printemps arabe qui a soufflé sur les pays de la région, l’espoir renaît chez la plupart des expulsés d’Algérie dont certains ont grandi et d’autres ont vieilli pour que justice soit rendue et que dignité et réhabilitation soient retrouvées. Ils sont victimes du régime algérien, celui des généraux, celui de Boumediene qui a ordonné l’expulsion arbitraire de 45 mille familles marocaines d’Algérie en 1975 comme réponse à la Marche Verte. Un véritable drame humanitaire vécu par plusieurs familles marocaines mais aussi par d’autres issues de mariages mixtes. 350.000 personnes (exactement le même nombre de Marocains qui ont participé à la Marche Verte) ont été déportées après avoir été dépouillées de tous leurs biens et cruellement séparées des leurs.
Aujourd’hui, les expulsés vont encore donner de la voix espérant que le régime algérien les entendra cette fois. Et souhaitant surtout que la communauté internationale et les associations des droits humains montrent plus d’intérêt à leur dossier qui traîne depuis une quarantaine d’années. Il faut dire aussi que la diplomatie marocaine ainsi que le tissu associatif n’ont pas tellement accordé d’intérêt à ce dossier qui est en fait un vrai drame humanitaire.
L’Algérie a toujours joué la carte humanitaire en présentant nos compatriotes pris en otages à Tindouf comme des refugiés et des expulsés. L’expulsion dans l’humiliation, la dépossession des biens et la disparition se sont faites dans l’impunité totale. Il est temps que cela cesse et que les Marocains expulsés d’Algérie recouvrent leurs droits.