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En effet, l’événement pourrait avoir de fâcheuses conséquences aussi bien pour l’un que pour l’autre des deux candidats, non seulement de par ce rôle d’arbitre qu’elle s’est accaparé pour ce second tour mais bien au-delà. Le Front national, lors du « troisième tour » comme elle se plaît à le qualifier et qui n’est autres que ces législatives qui pointent déjà à l’horizon en emboîtant le pas à la présidentielle, pourrait tout autant profiter du désarroi que la poussée de l’extrême droite a causé.
Cela étant, au niveau de la calculette pure et simple, le candidat socialiste François Hollande est arrivé en tête avec 28,63% des suffrages ; vient ensuite Nicolas Sarkozy, candidat de l’UMP et Président sortant avec 27,18%. Un peu moins d’un point et demi sépare les deux finalistes, comme quoi, tout reste indécis. Ils sont suivis par Marine Le Pen (FN), qui, si elle bat le record du F.N avec ses 17,90%, n’aura néanmoins pas à l’image de son père, Jean-Marie Le Pen, en 2002, réussi à passer au second tour.
En quatrième position, le candidat communiste du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon qui a tout de même mobilisé et qui ne fait nullement fine bouche malgré ses 11,11%, un score en deçà de celui donné par les sondages. François Bayrou (MoDem), qui n’a pas réussi à accrocher les deux chiffres avec 9,13%, reste le grand perdant de ce scrutin.
Autant pour les écologistes d’Europe Ecologie Les Verts représentés par Eva Joly, qui sont loin d’avoir séduit avec leurs 2,31%. D’ailleurs les Ecolos de leur « l’essentiel est de participer », avec Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la République (1,79%), Philippe Poutou du Nouveau parti anticapitaliste (1,15%), la syndicaliste Nathalie Arthaud de Lutte Ouvrière, (56%) et enfin Jacques Cheminade de Solidarité et progès, (0,25%) qui totalisent à eux cinq, 6% du suffrage avec la non-participation qui s’est élevée à 20,13%, n’ont pesé que du quart lors de ce premier tour qui est revenu à 75% aux cinq premiers.
Au Maroc, grosso modo, c’est Nicolas Sarkozy qui est arrivé en tête avec environ quelque 5500 voix, une centaine de bulletins de plus que François Hollande, Jean-Luc Mélenchon est arrivé en troisième position avec un millier de voix suivi de Marine Le Pen avec quelque cinq cents voix.
Comme prédit par les sondages, François Hollande et Nicolas Sarkozy se disputeront donc l’Elysée et si les chiffres à l’heure actuelle charrient le candidat socialiste, rien n’est cependant joué en dépit des voix de la gauche réunie, ou comme la nomment quelques Eléphants, l’opposition arc-en-ciel et qui sans concession au P.S a déjà donné ses consignes de vote à ses partisans. Les voix du F.N et celles du MoDem seront donc décisives dans les résultats finaux.
Marine Le Pen qui veut faire durer le plaisir d’une part et voler la vedette d’autre part à l’UMP en s’inscrivant comme le réel interlocuteur de la gauche dans l’opposition, ne se prononcera que le 1er mai lors de la fête annuelle du F.N. Quant au MoDem, distancé à chaque session de plus en plus, la moitié de ses voix sinon plus, pourraient revenir au P.S, ce qui ferait pencher lourdement la balance à gauche. L’Elysée est en train de se fleurir en rose.