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Cette évolution traduit "l'efficacité des efforts des banques" qui ont adapté leur modèle de distribution en diversifiant les formats de points d'accès à travers les intermédiaires en opérations bancaires notamment, indique BAM dans son rapport annuel sur les infrastructures des marchés financiers et les moyens de paiement, leur surveillance et les initiatives d'inclusion financière au titre de l'exercice 2017.
"Ainsi, le réseau bancaire marocain présente une capillarité plus élevée que les pays comparables et proche de celle des pays développés, à environ 25 agences pour 100.000 adultes. Ce niveau est par exemple comparable à celui du Danemark (24 agences)", lit-on dans ce rapport dont la troisième partie a été dédiée, pour la première année, à l’inclusion financière.
Quant au réseau d’agents d’assurance, il a crû d’environ 4% par an depuis 2010, relève BAM, avant d'ajouter que cette performance en nombre de points d’accès "n’est pas uniformément répartie sur le territoire" dans la mesure où cette disparité est accentuée entre le monde urbain et rural suite à la forte concentration des points d’accès en milieu urbain.
"En effet, si la densité bancaire correspond à 1 point d’accès pour 2005 adultes en moyenne, elle n’est que de 1 point d’accès pour 11.049 adultes en milieu rural", explique-t-on.
En outre, "le Maroc comptait en 2016 près de 1.427 agents d’assurance et 446 courtiers, soit environ 6 agents pour 100.000 adultes contre 31 pour le Kenya, 47 pour le Mexique et 219 pour l’Inde", selon la même source.
Par ailleurs, une répartition géographique des comptes fait ressortir qu'à fin 2017, la région du Grand Casablanca-Settat couvre 27% du volume des comptes et 31% de leur valeur globale, suivie par la région de Rabat-Salé-Kénitra avec 16% du volume et 15% de la valeur. La région de l’Oriental surclasse, quant à elle, les autres régions en termes d’encours moyen.
S’agissant des crédits bancaires, la région du Grand Casablanca-Settat surperforme les autres régions aussi bien en termes de volume (31%), de valeur (54%) que d’encours moyen, selon le rapport.
Le même rapport souligne, par ailleurs, que le Maroc a réalisé des avancées importantes, saluées par de nombreuses organisations internationales, telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ou encore l’Alliance pour l’inclusion financière.