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Le film «Mohamed» du réalisateur Majid Majidi, sorti jeudi en Iran et qui traite de la naissance et de la jeunesse du Prophète de l'islam, a été l'objet d'une manifestation d'opposants au régime iranien avant sa projection en ouverture officielle du Festival des films du monde (FFM) de Montréal. Jeudi en début de soirée, aux abords du cinéma Impérial de Montréal où avait lieu le festival, des manifestants ont brièvement réussi à s'approcher, criant "A bas le régime islamiste !" ou "Honte au festival, honte à Montréal et au Canada !". La cinquantaine d'opposants a accusé le réalisateur du film, l'Iranien Majid Majidi, de "traîtrise", et les organisateurs du FFM "d'aider la propagande" iranienne. Selon le cinéaste, l'objet de ce film doté d’un budget de 40 millions de dollars est de casser la vision d'un islam violent.
«A l'heure actuelle malheureusement, l'image de l'islam est celle d'un islam radical, violent et fanatique, ce qui ne correspond pas au concept » même de cette religion, a déclaré Majid Majidi en farsi, traduit en anglais, lors d'une conférence de presse dans la métropole québécoise, avant l'ouverture officielle du FFM. Le réalisateur a dénoncé des "actes de terrorisme barbares" menés par des "groupes terroristes sous couvert de l'islam" en référence aux groupes violents en Irak, en Syrie ou dans d'autres parties du monde et revendiquant leurs actes au nom de l'islam, qui est en fait "une religion de paix, d'amitié et d'amour". En projection presse, Majid Majidi a expliqué que son œuvre retraçant l'enfance du Prophète, de sa naissance jusqu'à l'âge de 13 ans, était le fruit d'une interprétation issue d'un long travail de recherche mené "avec des historiens chiites et sunnites".
Dans ce film, le plus cher de l'histoire du cinéma iranien et qui dure près de trois heures, l'action se déroule principalement dans une cité de La Mecque reconstituée au sud de Téhéran, le plus souvent vue à travers les yeux du Prophète même si toute la première partie du film se déroule avant sa naissance, au sixième siècle. Le jeune Mohammed est toujours vêtu de blanc. Le visage des acteurs l'interprétant, nourrisson, enfant ou pré-adolescent, n'est jamais montré. Un procédé, selon le réalisateur, visant à "simplement respecter un ancien sens commun parmi les musulmans de ne pas représenter le Prophète Mohamed".
«A l'heure actuelle malheureusement, l'image de l'islam est celle d'un islam radical, violent et fanatique, ce qui ne correspond pas au concept » même de cette religion, a déclaré Majid Majidi en farsi, traduit en anglais, lors d'une conférence de presse dans la métropole québécoise, avant l'ouverture officielle du FFM. Le réalisateur a dénoncé des "actes de terrorisme barbares" menés par des "groupes terroristes sous couvert de l'islam" en référence aux groupes violents en Irak, en Syrie ou dans d'autres parties du monde et revendiquant leurs actes au nom de l'islam, qui est en fait "une religion de paix, d'amitié et d'amour". En projection presse, Majid Majidi a expliqué que son œuvre retraçant l'enfance du Prophète, de sa naissance jusqu'à l'âge de 13 ans, était le fruit d'une interprétation issue d'un long travail de recherche mené "avec des historiens chiites et sunnites".
Dans ce film, le plus cher de l'histoire du cinéma iranien et qui dure près de trois heures, l'action se déroule principalement dans une cité de La Mecque reconstituée au sud de Téhéran, le plus souvent vue à travers les yeux du Prophète même si toute la première partie du film se déroule avant sa naissance, au sixième siècle. Le jeune Mohammed est toujours vêtu de blanc. Le visage des acteurs l'interprétant, nourrisson, enfant ou pré-adolescent, n'est jamais montré. Un procédé, selon le réalisateur, visant à "simplement respecter un ancien sens commun parmi les musulmans de ne pas représenter le Prophète Mohamed".