Le festival du court métrage à Ouarzazate, une valeur ajoutée pour la scène culturelle nationale

Le programme prévoit la projection d’une série de films en plus d'une compétition officielle pour les quatre prix du festival


Jeudi 27 Octobre 2016

Malgré sa naissance récente, le festival
a pu préserver son partenaire, le Centre
cinématographique marocain, et se défendre pour assurer sa continuité en dépit des
entraves matérielles auxquelles il fait face.  


Le Festival de la Kasbah du court métrage à Ouarzazate apporte une valeur ajoutée de qualité à la scène culturelle locale, régionale et nationale, a estimé le président de l’Association d’éducation et de développement et coordonnateur du festival, Omar Naja. Le festival, dont la 3è édition se tient jusqu’au 29 octobre à Ouarzazate sous le thème "Le court métrage, une prise de conscience renouvelée", constitue un nouveau jalon et une valeur ajoutée de qualité pour la scène culturelle régionale et nationale, a affirmé M. Naja dans une déclaration à la MAP, estimant que le festival, malgré sa naissance récente, a pu préserver son partenaire, à savoir le Centre cinématographique marocain (CCM) et aussi se défendre pour assurer sa continuité en dépit des entraves matérielles auxquelles il fait face.
C’est pour toutes ces raisons que le festival, le premier du genre au niveau de la région de Drâa-Tafilalet, a réussi à faire sa place parmi les manifestations cinématographiques agréées par le CCM et à devenir un rendez-vous annuel dans l’agenda du Centre cinématographique marocain, a poursuivi l’acteur associatif, rappelant que les objectifs du festival consistent notamment à mettre en exergue les potentialités naturelles, culturelles et urbanistiques dont regorge la ville de Ouarzazate et à les mobiliser au service du développement durable.
Selon lui, l’importance du court métrage s’explique surtout par le fait qu’il est perçu en tant que moyen médiatique qui aborde des thématiques en rapport avec la vie quotidienne et les traite sous un angle artistique qui permet un accès facile à un large public et de présenter à celui-ci la réalité quotidienne à travers plusieurs phénomènes abordés.
M. Naja a, en outre, indiqué que le court métrage a réalisé un saut qualitatif au niveau local notamment avec la mise en place de deux établissements pédagogiques spécialisés dans le domaine d’autant que la région dispose de jeunes compétences dans le secteur cinématographique qui ont remporté à plusieurs reprises des prix importants lors de manifestations nationales et internationales.
Concernant les films programmés dans le cadre du Festival de la Kasbah, il a affirmé que la différence entre ces productions cinématographiques porte essentiellement sur les thématiques traitées, faisant observer que l’association a décidé de ne pas se limiter à des thèmes bien précis mais de s’ouvrir sur toutes les thématiques, le but étant de permettre aux jeunes créateurs de présenter leurs productions sous différentes formes et sur des sujets d’actualité comme l’environnement, le fléau de la consommation des stupéfiants ou encore la violence scolaire.
L’intérêt des ateliers programmés dans le cadre des activités du festival s'explique par le fait que ces rencontres constituent l’occasion à même de valoriser les capacités des participants et aussi de renforcer leurs compétences en mettant à profit les expériences des autres, a-t-il enchaîné, mettant l’accent sur les défis auxquels fait face ce genre de rencontres notamment les contraintes liées particulièrement au soutien et à l’absence de salles de projection.
Organisée par l’Association d’éducation et de développement en partenariat avec le CCM, le conseil municipal et l’assemblée provinciale avec le soutien de la délégation provinciale du ministère de la Culture et de la Société chérifienne des études minières (SACEM), l’édition 2016 mettra en vedette le jeune metteur en scène Hicham Al-Asri.
Le programme prévoit également la projection d’une série de films en plus d'une compétition officielle pour les quatre prix du festival. Le jury de cette 3è édition comprend le critique cinématographique marocain Hamidou Tbatou (président), Abdellatif Ferdaous, Mohamed Charaf et Salima Benmoumen.


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