Le cinéma marocain et les droits de l'Homme prennent quartier à Barcelone


Jeudi 8 Janvier 2015

Le cinéma marocain et les droits de l'Homme prennent quartier à Barcelone
Le cycle de cinéma marocain "Después de Tanger : Un regard éthique sur le mouvement" s'invitera, du 13 au 29 janvier courant, à la Filmothèque de Catalogne à Barcelone.
Initié par la Filmothèque de Catalogne, le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) et l'Association espagnole Art et dignité en action (ARTEDEA), en partenariat avec l'Ambassade du Maroc en Espagne et le Centre cinématographique marocain (CCM), cet évènement se veut une occasion pour présenter la nouvelle vague du 7ème art marocain qui se caractérise par son audace et son innovation, selon les organisateurs.
Au programme de ce cycle, la projection d'une quinzaine de films signés par des cinéastes ayant marqué de leur empreinte le cinéma marocain, comme Narjiss Nejjar, Nourddine Lakhmari, Leila Kilani, Faouzi Bensaidi et l'actrice Morjana Alaou, ont précisé les organisateurs dans un communiqué.
Par ailleurs, les projections seront accompagnées de deux débats, auxquels participeront les cinéastes Faouzi Bensaid, Narjiss Nejjar, Nourddine Lakhmari et Leila Kilani, l'actrice Farah Hamed et des spécialistes du 7ème art.
Prendront également la parole plusieurs académiciens, spécialistes et personnalités du monde de la culture catalan, comme Esteve Riambau, Enric Alberich, Marti Sans, Imma Merino, David Castillo, Said El Kadaoui Mousaoui, Maria Pages et Mohamed Hafi. Ils seront accompagnés de Driss El Yazami, président du CNDH, et de Sarim Fassi Fihri, directeur général du CCM, précise la même source.
Né à la fin des années 90, le courant "Después de Tanger" se caractérise par sa liberté, son refus des tabous et son engagement pour les droits de l'Homme. Il a pour objectif de rompre avec les stéréotypes et faire connaître le nouveau cinéma marocain et ses valeurs en Espagne.
Les films programmés sont "Les yeux secs" de Narjiss Nejjar, "Nos lieux interdits" de Leila Kilani, "Zero" de Nourddine Lakhmari, "My Land" de Nabil Ayouch, "Les héros de l'inconnu" de Hassan Kher, "A Casablanca, les anges ne volent pas" de Mohamed Asli, "Mort à vendre" de Faouzi Bensaïd, "Rock the Casbah" de Leila Marrakchi, "Amal" de Ali Benkirane, "Courte vie" de Adil Fadili, "Margelle" de Omar Mouldouira, "La main gauche" de Fadil Chouika et "Mokhtar" de Halima Ouadiri.


Lu 1024 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.











Inscription à la newsletter



services