Le carton du WAC face au KAC, seule satisfaction d’une journée de disette

Les grosses cylindrées sont à la peine en ce début de saison à l’image du champion sortant et de son dauphin qui, de leur petit point récolté en deux rencontres, s’en retrouvent et forcément en accointance avec des équipes à réputation douteuse en Elite 1, des clubs ascenseurs, en plus des habitués des fins fonds de classement à l’image des KAC, ASS, CRA et bien d’autres que les cancres de service nous en pardonnent l’oubli. Au profit de cette situation, ce sont les outsiders d’hier qui ont le mieux répondu à l’instar du MAT leader et peut-être du FUS qui dès demain se mettra en règle avec les « ghaïbyates » et nous montrer de quel crampon il se chausse. En attendant, les prétendants ont assuré, c’est le cas d’un WAC seigneurial devant un petit KAC bien frileux ou à un degré moindre d’un de ses compagnons de parcours, le MAS qui a pu sauver les meubles en revenant au score sur l’ASFAR. Au même étage, pieutent le KACM, le HUSA et l’inattendu OCK, vainqueurs respectivement de l’ASS, du DHJ et du… RCA. 

Hé oui ! c’est incontestablement le coup de tonnerre de la journée cette défaite du Raja à Khouribga face à l’OCK sur le plus petit des scores.  Et même si les Phosphatiers se sont imposés sur un penalty douteux au bout de l’heure, réussi par Talhaoui, héros malheureux de la rencontre (expulsé), cela n’enlève en rien à leur mérite. Voilà déjà deux rencontres que les Verts n’y arrivent déjà plus et qu’ils sont à la peine. M’hamed Fakhir a quelques soucis offensifs à se faire, son attaque en l’absence de Salhi blessé a tout simplement bafouillé son football. De l’autre côté, on a vu un onze qui a brillé d’une prestation toute d’envie et d’abnégation. On appréciera  la fraîcheur avec laquelle a évolué la formation de Fouad Sahabi, malade et absent pour la circonstance, et à qui Libé souhaite un prompt rétablissement.

L’autre fait du jour, en cette journée bien peu fructueuse c’est le carton du WAC, au Complexe Mohammed V sans grand public, face au KAC. En effet, sur les 10 buts d’inscrits dont trois penaltys en sept rencontres pour un nul et six victoires dont une chez les autres, celle de la RSB à Safi devant Zaki & co, trois sont à mettre à l’œuvre du WAC.  Les Rouges se sont promenés face aux Gharbaouis par l’intermédiaire d’Ayoub El Khaliqi au quart d’heure et leur Ivoirien de service l’insaisissable Mohamed Sanogo Vieira qui à la demi-heure tuait le suspens. En fin de partie, Omar Najdi finissait l’ouvrage et permettait au WAC le premier gros score de la saison. En cette journée de disette c’était à signaler. En face la formation de Louzani ne nous a pas impressionnés grandement. La saison, comme qui dirait, va être dure pour ce KAC encore à bâtir.

Mais, bien avant ce baisser de rideau, à Agadir, le HUSA, décidément fidèle à lui même et qui ne se retrouve que dans la douleur et la solidarité, s’est imposé, sans Adil El Matouni exclu à la demi-heure, en défendant à crampons aiguisés le but de la vingtième minute de leur africain de permanence Koné, sur le DHJ d’Abdelhak Benchikha. 

Auparavant, sur un bijou de stade bien vide, le KACM qui petit à petit se découvre des airs de grands, du minimum disposait de l’autre promu de l’exercice, l’ASS. Les Marrakchis avec Hicham Dmiï à la baguette, ont de l’allure. Pour peu que le public investisse un peu plus le Grand Stade et le KACM de redorer son lustre de naguère. Place à Dame Coupe !