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Malgré un match houleux sur le terrain mais surtout en tribunes, avec notamment un briquet lancé au visage de "CR7", les joueurs de Carlo Ancelotti ont confirmé leur large succès de l'aller (3-0).
Et ils pourraient se voir offrir en finale mi-avril un clasico contre le FC Barcelone si ce dernier confirme mercredi (21h00 GMT) sur la pelouse de la Real Sociedad son avantage de deux buts, acquis la semaine dernière (2-0).
En deux derbys, le Real a fait vasciller l'épouvantail "Atleti": d'abord en lui infligeant il y a une semaine sa première défaite depuis plus de trois mois, puis, mardi soir, en lui ôtant son invincibilité à domicile cette saison.
Le stade Vicente Calderon, bouillant face à l'ennemi merengue, n'en a pas reconnu son équipe. Certains spectateurs sont même sortis de leurs gonds: Ronaldo, qui rentrait aux vestiaires à la pause, a reçu un briquet au visage et une bagarre a éclaté en tribune en seconde période.
Il faut dire que les "Colchoneros" se sont sentis floués par deux décisions arbitrales qui ont permis au Real de prendre l'ascendant.
Au bout de seulement cinq minutes de jeu, Cristiano Ronaldo a déboulé sur la gauche de la surface adverse et été accroché par Javier Manquillo, conduisant l'arbitre à siffler. L'attaquant portugais, qui doit encore purger deux matches de suspension en Liga mais est libre de jouer en Coupe, s'est fait une joie de transformer (7e).
Huit minutes plus tard, rebelote, avec cette fois une faute sur Gareth Bale. Ronaldo a récidivé (16e), tuant dans l'oeuf toute esquisse de révolte. La gifle est rude pour les "Colchoneros" qui ont "perdu" en trois jours la première place du Championnat d'Espagne, qu'ils codétiennent à égalité avec le Barça et le Real, et leurs chances de conserver leur trophée en Coupe.
A leur décharge, l'entraîneur Diego Simeone ne semblait guère croire à un retournement de situation, puisqu'il avait mis au repos des cadres comme Diego Godin, Arda Turan ou Gabi, avec également l'absence du gardien Thibaut Courtois (dos) et de l'attaquant Diego Costa (suspendu).
D'ailleurs, seul Raul Garcia, qui a trouvé le poteau sur une frappe de l'entrée de la surface, a vraiment inquiété Iker Casillas (11).
Comme à l'aller, le match a été physique, et comme à l'aller, l'Atletico a été pris à son propre jeu, celui de l'engagement et de l'agressivité. Sur un choc avec Ronaldo, Insua est d'ailleurs très mal retombé et a dû céder sa place, ajoutant à la tension ambiante.