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Le Raja s’offre Auckland et une place au soleil dans le Mondial des clubs 2013

Ternis par un manque d’imagination manifeste, la cérémonie d’ouverture et l’organisation de l’événement ont été en deçà des attentes

Vendredi 13 Décembre 2013

Le Raja s’offre Auckland et une place au soleil dans le Mondial des clubs 2013
N’en déplaise à certains, le Raja de Casablanca, champion en titre du Maroc, n’a pas raté son prélude en Coupe du monde des clubs et en effaçant le club néo-zélandais d’Auckland City 2-1 champion d’Océanie, mercredi en nocturne du Grand stade d’Agadir, il est entré de plain pied dans le mondial des clubs et s’est donné le droit de jouer les quarts de finale contre le club de Monterrey, champion de la Concacaf samedi.
Mais si la victoire des Casablancais ne souffre d’aucune contestation, on regrettera cependant la piètre organisation bien en deçà des attentes et qui a terni non seulement l’événement mais aussi l’image du pays. Une cérémonie d’ouverture, qui si elle se voulait folklorique, le fut vraiment, scandaleusement et ce, dans tous les sens du terme.
On n’a pas le droit de caricaturer ainsi notre pays et de lui coller une telle image. Mercredi, on a eu mal dans notre fierté de marocain parce que des valeurs de notre patrimoine ont été avilies par les organisateurs sans inspiration aucune. Des artistes pommés, délaissés à eux-mêmes se produisant dans la plus indescriptible des cacophonies. Même l’uniformité des costumes des danseurs en a pris un coup et résumée en deux mots, elle s’illustre d’un misérable « survêt et djellabas ». Non, le Maroc est bien autre chose que ce qu’ont bien voulu nous faire voir en cette soirée, les organisateurs d’une telle mascarade dignes, de la « negafa du plus bas ordre ».
L’autre partie cachée de l’iceberg le fut dans sa technicité en elle-même. L’accès au terrain, tourniquets pour la forme n’ayant pas fonctionné au grand bonheur ou dam de l’envahissement et de l’esquive, non-respect des places assignées, bref, ces éternelles petites misères qui ressortent à chaque rencontre internationale et que d’aucuns vont même jusqu’à chaleureusement encourager. C’est ainsi que les fêtes sont gâchées.
Mais heureusement que dans cette maussaderie et le mot est « light », elles sont quelques consolations. La première d’entre elles, est ce chaud public, venu nombreux (35.000), pour la plupart fans du Raja dont les inévitables Green Boys qui de l’ambiance drainée, a donné cette teinte particulière aux rencontres des Verts. Autre fait à alléger notre peine, la performance du Raja. Car si elle est méritoire et méritée, elle aura été acquise dans la douleur.
En effet, menant sur un but de Iajour à cinq minutes de la mi-temps, le Raja s’est fait rattraper sur une énorme bévue défensive au bout de l’heure qui a profité, telle une providence à Krishna. Mais  Hafidi, toujours présent dans les grands moments, soulageait toute une nation en concluant en fin de partie une des innombrables actions collectives à l’actif des Rajaouis.
Cette rencontre, sous la houlette de son entraîneur Faouzi Benzarti tout juste arrivé, pour référentielle soit-elle, pourrait être le point de départ d’une nouvelle ère pour le RCA. Le déclic du changement a, semble-t-il, porté ses fruits, car on a vu un ensemble rajaoui transcendé mercredi. On attend confirmation samedi face aux Mexicains de Monterrey.

Faouzi Benzarti : Entraîneur tunisien du Raja de Casablanca

Le Raja s’offre Auckland et une place au soleil dans le Mondial des clubs 2013
“Je remercie le staff technique pour son excellent travail et je félicite les joueurs pour leur discipline. On a adopté un schéma tactique privilégiant le pressing très haut qui a donné ses fruits. Le but d'égalisation a été le résultat d’une grave erreur du compartiment défensif qu'on va essayer de corriger. Je suis content du rendement du groupe qui ira loin dans la compétition".

Ramon Tribultex : Entraîneur espagnol d'Auckland City

Le Raja s’offre Auckland et une place au soleil dans le Mondial des clubs 2013
“Nous méritions de gagner. Le rythme du match était d'un niveau très relevé. Le football marocain est totalement différent du football néo-zélandais".

Mohamed Jaouad Kanabi

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