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Les passionnés de la musique du Malhoun, de la musique andalouse et surtout du Gharnati le connaissent très bien. Il s’agit de Haj Pirou, figure emblématique d’un art séculaire. Une icône qui avait dans le passé eu droit à plusieurs hommages, en reconnaissance de ses travaux et recherches musicales. Aujourd’hui, cet octogénaire a mérité une consécration couronnant tout un parcours artistique. Il vient de recevoir le Prix Al Farabi décerné par le CNM et parrainé par le CIM / Unesco, lors de la deuxième journée du Festival Eté des Oudayas organisé jusqu'au 1er août, à Rabat.
Haj Pirou est de surcroît un creuset inépuisable du Gharnati r’bati hérité des maîtres virtuoses de Fès et de Tlemcen qui l’ont instauré au Maroc et en Algérie depuis l’âge d’or de l’Andalousie... C’est donc grâce à Haj Pirou et naturellement à d’autres conservateurs de cet art séculaire qu’il existe toujours, après avoir été initié à Grenade mais que l’on retrouve aussi dans d’autres villes du Royaume comme Rabat et Oujda.
Véritable encyclopédie du Gharnati tel qu’il a été interprété et pérennisé par ses anciens maîtres, Haj Pirou a veillé durant sa longue carrière artistique, à enrichir la culture du Gharnati à travers ses féériques concerts, accompagné avec succès par l’orchestre andalou sous la direction de Mohammed Amine Debbi. Ensemble, ils entamèrent de grandes tournées pour la promotion du Gharnati dont celle des fameux concerts à l’Institut du monde arabe à Paris puis au Kennedy Center à Washington, sans oublier leurs participations à des Festivals nationaux et internationaux et des soirées culturelles. A l’instar de Mohammed Larbi Temsamani, Abdelkrim Raiss, Mohammed Touisi, Abdellatif Benmansour et Mohammed Bajeddoub, Haj Pirou a participé à l’enregistrement d’une grande partie du patrimoine musical arabo-andalou réalisé par le ministère de la Culture.
Haj Pirou est de surcroît un creuset inépuisable du Gharnati r’bati hérité des maîtres virtuoses de Fès et de Tlemcen qui l’ont instauré au Maroc et en Algérie depuis l’âge d’or de l’Andalousie... C’est donc grâce à Haj Pirou et naturellement à d’autres conservateurs de cet art séculaire qu’il existe toujours, après avoir été initié à Grenade mais que l’on retrouve aussi dans d’autres villes du Royaume comme Rabat et Oujda.
Véritable encyclopédie du Gharnati tel qu’il a été interprété et pérennisé par ses anciens maîtres, Haj Pirou a veillé durant sa longue carrière artistique, à enrichir la culture du Gharnati à travers ses féériques concerts, accompagné avec succès par l’orchestre andalou sous la direction de Mohammed Amine Debbi. Ensemble, ils entamèrent de grandes tournées pour la promotion du Gharnati dont celle des fameux concerts à l’Institut du monde arabe à Paris puis au Kennedy Center à Washington, sans oublier leurs participations à des Festivals nationaux et internationaux et des soirées culturelles. A l’instar de Mohammed Larbi Temsamani, Abdelkrim Raiss, Mohammed Touisi, Abdellatif Benmansour et Mohammed Bajeddoub, Haj Pirou a participé à l’enregistrement d’une grande partie du patrimoine musical arabo-andalou réalisé par le ministère de la Culture.