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Le Premier ministre malien a indiqué que le plan a été conçu en cinq points. D'abord, la sécurisation des grandes villes. Ensuite, la mobilisation de la communauté internationale et la mise à niveau de forces maliennes avant d'entamer la dernière étape qui consiste à la sécurisation des terres récupérées. «Une fois l'ensemble de ces actions est mené jusqu'au bout, on va entamer la deuxième partie de notre mission qui consiste à organiser des élections transparentes et crédibles», a-t-il souligné tout en précisant qu'en parallèle, il y aura des négociations politiques avec les rebelles. Même avec ceux d'Ansar eddine et le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Pourtant, il a tenu à préciser que ces négociations vont concerner uniquement les individus de nationalité malienne et elles seront menées au cas par cas. Quant aux étrangers, ils sont déjà qualifiés de hors-la-loi qui seront traduits devant la justice. «On ne va pas mettre tous les rebelles dans le même panier. Cette question exige beaucoup de discernement et nous allons prendre le temps qu'il faut pour résoudre ce problème», a-t-il noté. Mais les forces maliennes sont-elles prêtes à mener l'assaut final contre les rebelles ? Cheick Modibo Diarra ne va pas par quatre chemins. Selon lui, ces forces ne sont pas prêtes et ont encore besoin de formation et de mise à niveau. C'est pourquoi le gouvernement malien mise sur la coopération internationale dans ce domaine et ambitionne de mutualiser les forces et de profiter de l'aide au niveau des renseignements. « D'ailleurs, ces besoins ont été parmi notre liste de demandes présentée aux dirigeants européennes », a-t-il révélé.
Concernant la position de l’Algérie, pays frontalier et réticent face à une intervention internationale à ses portes, le Premier ministre malien a affirmé que cette dernière s'est parfaitement alignée sur la position de la communauté internationale. En effet, l'Algérie a promis qu'elle "fermerait ses frontières" en cas d'opérations militaires. L'idée est de priver les groupes armés de toute base-arrière. «Cela a été déclaré clairement par les dirigeants algériens et je ne pense pas qu'il y aura un problème à ce niveau», a-t-il conclu.
A rappeler que la crise malienne a éclaté après que des rebelles touaregs et groupes islamistes ont profité du chaos qui a suivi le coup d'Etat militaire du 22 mars à Bamako contre le président Amadou Toumani Touré pour prendre le contrôle du Nord du pays.
Après avoir joint leurs forces aux rebelles touaregs, les islamistes d'Ansar eddine et d'autres groupes djihadistes ont réussi à évincer le MNLA, la rébellion touareg, laïque et favorable à l'autodétermination.