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Ces restrictions imposées par une Algérie qui, préoccupée par son Hirak, n’a plus le temps de contrôler les entrées et sorties des camps de Tindouf et qui craint, par-dessus tout, que les armes qui s’y trouvent puissent se retrouver entre des mains hostiles, ne sont pas du goût des populations dont la colère n’a cessé de monter pour se traduire en confrontation directe avec les miliciens qui n’ont pas hésité, dimanche 28 avril à déployer ses blindés et véhicules de transport de troupes pour disperser les manifestants qui ont, à leur tour, déployé des dizaines de véhicules pour bloquer la circulation vers Rabbouni où siègent les membres de la direction du Polisario.
Des messages diffusés sur les réseaux sociaux ont permis aux protestataires de suivre les évènements.
Outre l’envoi de renforts pour mater les manifestants qui ne réclamaient rien d’autre qu’une liberté de circulation qui ne leur a jamais été effectivement accordée.
Alors que les sbires du Polisario sommaient les manifestants de libérer la voie sous la menace des armes, ces derniers ont envoyé cinq représentants pour dialoguer avec la direction des séparatistes.
Sans donner suite à ces injonctions les manifestants se sont, en effet, emparés d’un véhicule appartenant à la soi-disant police menaçant de l’incendier au cas les miliciens tenteraient de le leur reprendre.
Les informations en provenance des camps rapportent également que les affrontements ont fait plusieurs blessés parmi les manifestants. Suite à quoi, il y a eu une brève accalmie, mais comme promis par les manifestants, les observateurs s’attendaient à la tenue d’un plus grand rassemblement hier en cours de journée.