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Avant même que la campagne électorale ne commence officiellement, il y en a qui ne chôme pas, à l’instar de la dénommée Fatiha Choubani, connue pour être présidente de l’Association « Oum El Banine » et aussi la sœur de celui qui se trouve être président de la région Draâ -Tafilalet après avoir été ministre du gouvernement de son chef et mentor Benkirane. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Lahbib Choubani donne bien l’impression de tout faire pour ne pas passer inaperçu. Il a défrayé la chronique et ne cesse de le faire à plus d’un niveau.
Cette fois, c’est sa sœur qui se trouve être, comme par fatalité, du même bord, qui s’est chargée de la sale besogne. Elle vient d’être prise la main dans le sac en train de distribuer des chèques de garantie à des marchands – revendeurs de voix afin d’assurer la victoire aux candidats du PJD dans la région.
Trop grave et lamentablement ridicule, puisqu’un aussi vil agissement émane de ces faux dévots qui prétendent faire dans l’honnêteté et la chasteté et qui ont fait de la lutte contre la prévarication l’essence de leurs campagnes électorales et leurs discours moralisateurs. Un slogan qui, au fil des semaines et des mois, s’est avéré creux, trompeur et sans lendemain, comme ce fut le cas du discours du secrétaire général du parti de la Lampe qui a appelé un certain samedi de mai dernier à Rabat, lors du congrès extraordinaire de son parti, à des élections législatives honnêtes qui reflètent la vérité des urnes.
La manœuvre de la sœur de Choubani pose un autre problème, celui du contrôle juridictionnel du scrutin relatif à la Chambre des représentants et interpelle la vigilance du gouvernement sur les préparatifs des élections et le démarrage de la campagne électorale. Mustapha Ramid, ministre de la Justice et des Libertés, va-t-il jusqu’à diligenter une enquête à propos de ce nouveau scandale ? A moins qu’il préfère brandir sa sempiternelle menace de démission.