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Le Maroc et l'Union européenne (UE) vont œuvrer pour l'adoption d'un nouveau plan d'action en matière de lutte contre le terrorisme et ce, avec l'approbation du nouveau programme européen de sécurité 2015-2020 à travers lequel l'UE entend renforcer sa coopération avec les pays de la région, a affirmé, mardi, la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.
Ce plan d'action s'articulera autour de trois axes, en l'occurrence la prévention du terrorisme et de l'extrémisme, la lutte contre le crime organisé et, enfin, la lutte contre la cybercriminalité, a souligné la ministre en réponse à une question orale sur «le renforcement du partenariat Maroc-UE» du groupe du Rassemblement national des indépendants à la Chambre des représentants.
Le Maroc prend également part à la réunion de la Commission européenne chargée du terrorisme et au dialogue stratégique sur le terrorisme, a ajouté la ministre, rappelant la tenue des réunions annuelles de la sous-commission sécurité et défense (SEDE) où les deux parties présentent leurs réalisations respectives dans ce domaine.
Afin d'enrichir le dialogue politique avec l'UE dans le domaine de la promotion de la démocratie, des droits de l'Homme et du développement, le Maroc ambitionne de prendre part à certaines commissions de l'UE, telles que le groupe de travail sur les droits de l'Homme et le groupe de travail sur l'Afrique, a-t-elle indiqué. Et d'ajouter qu'il a été procédé à la signature d'un accord relatif à la participation du Maroc aux opérations de gestion de crises en juillet 2015 en marge d'une visite de la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique sécuritaire, Federica Mogherini, au Maroc, rappelant que le Royaume avait œuvré pour l'instauration d'une coopération avec l'UE en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme dans le cadre du plan d'action 2013-2017 visant à mettre en œuvre les dispositions du Statut avancé entre le Maroc et l'UE.
Pour sa part, le chef de la mission du Royaume auprès de l'Union européenne a affirmé que le Maroc insiste sur l'impératif de renforcer la coopération entre l'Europe et les pays de la région en matière de lutte antiterroriste.
«Venir à bout de l'organisation terroriste Daech passe notamment par la multiplication des échanges et la consolidation de la coopération entre l'ensemble des pays de la région», a-t-il souligné lors d'un workshop du Groupe des sociaux-démocrates au Parlement européen avec les ambassadeurs des pays du Maghreb et de l'Egypte.
Lors de cet échange de vues, qui a porté sur des thématiques liées entre autres à la coopération euro-méditerranéenne et la prévention de la radicalisation et du terrorisme, il a relevé que la doctrine du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme s'articule sur de nombreux axes se rapportant notamment à l'assistance humanitaire, au développement durable, au volet sécuritaire et à la restructuration du champ religieux et la déconstruction du discours djihadiste.
L'ambassadeur a rappelé à cet effet que le Maroc, qui prône le rite malékite en Islam, avait mis en place l'Institut Mohammed VI de formation des Imams prédicateurs et des prédicatrices, qui prend en considération les spécificités de chaque pays demandant la formation dans les domaines théologiques.
De son côté, l'eurodéputé socialiste, Gilles Pargneaux, a salué la coopération avec le Maroc, à tous les niveaux, qui n'a donné 'que de bons résultats», mettant l'accent sur l'apport des services de sécurité marocains qui ont aidé récemment la France à avancer dans son enquête pour mettre la main sur des terroristes, qui s'apprêtaient à exécuter, vraisemblablement, d'autres attentats en France. L'eurodéputé français a loué à cet effet l'approche marocaine en matière de lutte contre le terrorisme, notant que cette démarche a suscité l'intérêt de plusieurs pays, aussi bien en Afrique qu'en Europe.
Soulignant la nécessité de développer de nouvelles coopérations pour «protéger l'Europe et le monde arabe», M. Pargneaux a plaidé pour le renforcement de cette coopération au sein de l'Union pour la Méditerranée.
Il a également appelé à un Sommet rassemblant les pays du Maghreb et du Machreq, pour permettre au-delà de la coalition militaire, des coopérations politiques, diplomatiques et dans bien d'autres domaines.
Ce plan d'action s'articulera autour de trois axes, en l'occurrence la prévention du terrorisme et de l'extrémisme, la lutte contre le crime organisé et, enfin, la lutte contre la cybercriminalité, a souligné la ministre en réponse à une question orale sur «le renforcement du partenariat Maroc-UE» du groupe du Rassemblement national des indépendants à la Chambre des représentants.
Le Maroc prend également part à la réunion de la Commission européenne chargée du terrorisme et au dialogue stratégique sur le terrorisme, a ajouté la ministre, rappelant la tenue des réunions annuelles de la sous-commission sécurité et défense (SEDE) où les deux parties présentent leurs réalisations respectives dans ce domaine.
Afin d'enrichir le dialogue politique avec l'UE dans le domaine de la promotion de la démocratie, des droits de l'Homme et du développement, le Maroc ambitionne de prendre part à certaines commissions de l'UE, telles que le groupe de travail sur les droits de l'Homme et le groupe de travail sur l'Afrique, a-t-elle indiqué. Et d'ajouter qu'il a été procédé à la signature d'un accord relatif à la participation du Maroc aux opérations de gestion de crises en juillet 2015 en marge d'une visite de la Haute représentante de l'UE pour les Affaires étrangères et la politique sécuritaire, Federica Mogherini, au Maroc, rappelant que le Royaume avait œuvré pour l'instauration d'une coopération avec l'UE en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme dans le cadre du plan d'action 2013-2017 visant à mettre en œuvre les dispositions du Statut avancé entre le Maroc et l'UE.
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Lors de cet échange de vues, qui a porté sur des thématiques liées entre autres à la coopération euro-méditerranéenne et la prévention de la radicalisation et du terrorisme, il a relevé que la doctrine du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme s'articule sur de nombreux axes se rapportant notamment à l'assistance humanitaire, au développement durable, au volet sécuritaire et à la restructuration du champ religieux et la déconstruction du discours djihadiste.
L'ambassadeur a rappelé à cet effet que le Maroc, qui prône le rite malékite en Islam, avait mis en place l'Institut Mohammed VI de formation des Imams prédicateurs et des prédicatrices, qui prend en considération les spécificités de chaque pays demandant la formation dans les domaines théologiques.
De son côté, l'eurodéputé socialiste, Gilles Pargneaux, a salué la coopération avec le Maroc, à tous les niveaux, qui n'a donné 'que de bons résultats», mettant l'accent sur l'apport des services de sécurité marocains qui ont aidé récemment la France à avancer dans son enquête pour mettre la main sur des terroristes, qui s'apprêtaient à exécuter, vraisemblablement, d'autres attentats en France. L'eurodéputé français a loué à cet effet l'approche marocaine en matière de lutte contre le terrorisme, notant que cette démarche a suscité l'intérêt de plusieurs pays, aussi bien en Afrique qu'en Europe.
Soulignant la nécessité de développer de nouvelles coopérations pour «protéger l'Europe et le monde arabe», M. Pargneaux a plaidé pour le renforcement de cette coopération au sein de l'Union pour la Méditerranée.
Il a également appelé à un Sommet rassemblant les pays du Maghreb et du Machreq, pour permettre au-delà de la coalition militaire, des coopérations politiques, diplomatiques et dans bien d'autres domaines.
Quatre islamistes radicaux marocains expulsés d’Italie
L'Italie a expulsé quatre Marocains qui se trouvaient en possession de matériel vidéo incitant à «combattre les ennemis de l'islam», a indiqué mardi l’AFP en citant des sources judiciaires.
Le ministre de l'Intérieur, Angelino Alfano, a signé l'ordre d'expulsion à l'encontre de ces quatre hommes déjà connus des services de renseignement, et chez qui les policiers ont dit avoir trouvé du matériel vidéo prônant le jihad.
L'Italie a déjà expulsé cette année une soixantaine d'islamistes radicaux, dont quatre imams, mais il s'agit de la première mesure de ce genre depuis les attentats du 13 novembre à Paris.
A la suite de ces attentats, l'Italie a relevé son niveau d'alerte, désormais juste un cran en-dessous du niveau maximum déclenché en cas d'attaque sur son sol. Et depuis lundi, quelque 2.000 policiers ont été déployés à Rome dans le cadre des mesures de sécurité liées au Jubilé décrété par le pape François, qui débute le 8 décembre et devrait attirer des millions de pèlerins dans la capitale.
Le ministre de l'Intérieur, Angelino Alfano, a signé l'ordre d'expulsion à l'encontre de ces quatre hommes déjà connus des services de renseignement, et chez qui les policiers ont dit avoir trouvé du matériel vidéo prônant le jihad.
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A la suite de ces attentats, l'Italie a relevé son niveau d'alerte, désormais juste un cran en-dessous du niveau maximum déclenché en cas d'attaque sur son sol. Et depuis lundi, quelque 2.000 policiers ont été déployés à Rome dans le cadre des mesures de sécurité liées au Jubilé décrété par le pape François, qui débute le 8 décembre et devrait attirer des millions de pèlerins dans la capitale.
