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Alors que la reprise de l’investissement direct étranger (IDE) tarde à se confirmer à l’échelle mondiale, l’IDE mondial qui a connu un léger rebond en 2013 (1.461 milliards de dollars) après sa chute de 18 % en 2012 (1 350 milliards de dollars), l’IDE au Maroc enregistre de bons résultats.
En effet, le Maroc a attiré 3,5 milliards de dollars d'IDE en 2013, une performance qui consolide sa place de champion de l'Afrique du Nord où les flux de capitaux sont en berne, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED).
«Alors que l'Afrique du Nord voit ses flux se tarir suite aux crises politiques persistantes, avec une régression de 1,8%, le Maroc demeure le champion régional avec une croissance solide de ses IDE de 24%», précise un rapport de la CNUCED présenté à Genève.
Une progression qui a fait que les recettes des IDE ont maintenu leur orientation favorable au cours de l'année 2013, enregistrant une hausse de 25,2% par rapport à 2012 pour générer un volume de 40,2 milliards de dirhams (MMDH), selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).
En revanche, les dépenses des IDE ont augmenté de 30,9% pour atteindre 11,2 MMDH, explique la Direction dans sa note de conjoncture pour le mois de janvier. Ce qui implique, de ce fait, que les flux d'IDE ressortent à 29 MMDH contre 23,52 MMDH un an auparavant, en hausse de 23,1%.
D'après le rapport de la CNUCED sur «les tendances globales de l'investissement», seul le Maroc a réussi à dégager une solide croissance à deux chiffres au moment où les tensions politiques et sociales ont entraîné le ralentissement des flux d'investissement vers la région.
L’agence onusienne chargée des questions de développement voit toutefois se profiler à l'horizon «des signes avant-coureurs d'un retour des IDE dans les pays de la sous-région d'Afrique du Nord».
Par ailleurs, au niveau mondial, ledit rapport relève une hausse de 11% des IDE par rapport à l'année précédente pour s'établir à 1.461 milliards de dollars en 2013. «Si l'Afrique a enregistré une croissance de 6,8% de ses IDE, la reprise n'est pas encore au rendez-vous dans les pays développés», précise-t-il.
Pour l'année 2014, l'institution internationale n’a pas changé ses prévisions établies dans le rapport sur l’investissement dans le monde 2013. Elle prévoit que si les investisseurs reprennent confiance à moyen terme, les flux devraient atteindre 1.600 milliards de dollars en 2014 et 1.800 milliards de dollars en 2015. Des risques significatifs subsistent toutefois quant à ce scénario de croissance.
Au niveau de l'Afrique, le rapport relève «l'attractivité croissante» du continent auprès des investisseurs internationaux, précisant qu’il a attiré 56 milliards de dollars d'IDE en 2013, contre 53 milliards en 2012, «une hausse presque entièrement due à l'Afrique subsaharienne».
Par ailleurs, le Maroc est devenu le deuxième pays le plus attractif en termes d’investissements directs étrangers (IDE) sur le continent africain, après l’Afrique du Sud et devant l’Egypte, selon la dernière édition de la revue du groupe Financial Times, FDI Intelligence. Dans un rapport intitulé «African Countries of the Future 2013/14» (Pays africains du futur 2013/14), FDI Intelligence a analysé plusieurs facteurs notamment le potentiel économique, l’environnement de travail et les conditions salariales, la compétitivité, les infrastructures ou les facilités business.
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