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L’organisation internationale a estimé qu’en dépit d’une forte hausse des prix mondiaux du pétrole, les autorités marocaines ont réduit la vulnérabilité budgétaire et extérieure du pays, et ont mis en œuvre des réformes importantes avec l’appui de trois accords LPL sur deux ans consécutifs.
Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint du FMI et président par intérim du conseil d’administration, a estimé que « le Maroc a accompli des progrès considérables dans la réduction de sa vulnérabilité intérieure au cours des dernières années. La croissance est restée robuste en 2018 et devrait s’accélérer progressivement à moyen terme, sous réserve d’une amélioration des conditions extérieures et d’une exécution soutenue des réformes».
Il a souligné que «les déséquilibres extérieurs ont diminué considérablement, l’assainissement des finances publiques a progressé, et les cadres d’action et institutionnel ont été renforcés».
Cela a été rendu possible grâce, notamment, à la mise en œuvre de la récente loi organique relative à la loi de Finances, au renforcement de la surveillance du secteur financier, à l’assouplissement du régime de change et à l’amélioration du climat des affaires, a-t-il déclaré à l’issue des débats du conseil d’administration sur le Maroc.
Pour le FMI, le nouvel accord offrira ainsi une assurance contre les chocs extérieurs et appuiera les efforts déployés par les autorités pour continuer de renforcer la résilience de l’économie et promouvoir une croissance plus élevée et plus inclusive.
Mitsuhiro Furusawa pense, toutefois, que « les perspectives restent exposées à des risques extérieurs, parmi lesquels une montée des risques géopolitiques, une croissance lente chez les principaux partenaires commerciaux du Maroc et la volatilité des marchés financiers mondiaux ».
Ainsi, il estime que, sur la base des progrès accomplis dans le cadre des précédents accords au titre de la ligne de précaution et de liquidité, la poursuite de l’assainissement des finances publiques réduira le ratio dette publique/PIB à moyen terme, tout en garantissant le financement des dépenses d’investissement et des dépenses sociales qui sont prioritaires».
«Ces efforts doivent reposer sur des réformes de la fiscalité et de la fonction publique, une décentralisation budgétaire judicieuse, un renforcement de la surveillance des entreprises publiques et un meilleur ciblage des dépenses sociales», a-t-il expliqué.
En outre, l’assouplissement du taux de change continuera de renforcer la capacité de l’économie à absorber des chocs et préservera la compétitivité. Tandis que l’adoption de la loi sur la Banque centrale et la poursuite de la mise en œuvre des recommandations du programme d’évaluation du secteur financier 2015 contribueront à renforcer le cadre d’action dans le secteur financier, a-t-il assuré.
Pour Mitsuhiro Furusawa, « il est (aussi) essentiel d’opérer des réformes au niveau de l’éducation, de la gouvernance et du marché du travail, ainsi que d’améliorer continuellement le climat des affaires pour rehausser la croissance potentielle et réduire le chômage élevé, en particulier celui des jeunes, ainsi que pour accroître le taux d’activité des femmes».
Pour rappel, la LPL a été mise en place en 2011 afin de répondre de manière plus souple aux besoins de liquidité de pays membres qui affichent des paramètres fondamentaux sains et un bilan solide en matière d’exécution de la politique économique, mais qui restent vulnérables à certains égards.