Le BIT rétablit la FDT dans ses droits

Pour le BIT (Bureau international du travail), il n’y a désormais plus d’équivoque. Il y a une seule et unique Fédération démocratique du travail. Abdelhamid Fatihi, secrétaire général de celle-ci, ne manque pas de rappeler que le BIT vient d’accorder  deux des sièges de conseillers techniques réservés aux délégations tripartites  à la FDT pour prendre part à la 104ème session de la Conférence internationale du travail qui se tiendra à Genève entre les 1 et 13 juin prochain.  Une décision qui vient,  selon Abdelhamid Fatihi, conforter la FDT  en tant que représentant unique et partenaire  légitime. 
Cela, si l’on peut dire, reste dans l’ordre des choses. Pour sa part, le gouvernement Benkirane, après avoir vainement tenté de s’immiscer dans les affaires internes de la FDT, vient de se rendre à la même  évidence que le Bureau internationale du travail.  L’Exécutif a, en effet, tranché  récemment sur la question des subventions dédiées aux syndicats les plus représentatifs en en faisant bénéficier la FDT d’Abdelhamid Fatihi.
Ce dernier nous a également fait savoir que la FDT est très absorbée, pour le moment, par les préparatifs des élections des délégués du personnel  dans les secteurs public et privé.  Ces échéances qui auront lieu entre les 1er et 10 juin constituent donc la priorité pour la FDT  qui espère y enregistrer des résultats probants  en remportant un nombre important de sièges à même de conforter la place qui lui sied dans tous les secteurs et pour défendre au mieux les revendications et les intérêts de la classe ouvrière, a-t-il  tenu à souligner.  
Pour rappel,  le dépôt des candidatures  concernant les élections dans les entreprises du secteur privé  aura lieu  entre les 17 et 24 mai et l’affichage des listes électorales  entre les 25 et 31 mai. 
A ce propos, grand  a été l’étonnement des centrales syndicales qui ont boycotté les défilés de la Fête du travail  et qui s’attendaient à une quelconque réaction de la part du gouvernement. Celui-ci préfère, semble-t-il,  persister à faire la sourde oreille et à n’accorder aucune considération aux organisations syndicales, a tenu à indiquer, non sans amertume,  le secrétaire général de la FDT.
Mais  une fois ces élections des délégués du personnel  achevées et les résultats connus, la FDT aux côtés de ses alliés qui sont décidés plus que jamais à s’unir, vont reprendre leur lutte et prendre, après concertation, les mesures appropriées pour contrecarrer la politique antisociale du gouvernement Benkirane, a-t-il poursuivi.  Laquelle politique a aggravé la crise économique et sociale et s’est répercutée clairement sur la situation des masses populaires, notamment la classe ouvrière, a-t-il fait remarquer.
 

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