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Le communiqué de presse diffusé par le département de Rebbah s’est contenté d’informations à caractère général concernant les carrières sans citer les noms de leurs exploitants. Lesquels devaient logiquement figurer sur la liste qui allait être mise en ligne sur le portail dudit ministère vers 20 heures.
Selon la nature juridique de ces carrières, plus de la moitié des agréments concernent le domaine privé avec 1073 agréments, tandis que 75 agréments concernent le domaine privé de l’Etat, 181 le domaine forestier, 299 le domaine public hydraulique, 247 le domaine afférent aux communes soulaliyates, 7 agréments le domaine public maritime et 3 autres le domaine de l’ONCF. 1257 des exploitants de ces carrières sont des personnes morales alors que 628 carrières sont exploitées par des personnes physiques.
Quant à la nature de l’exploitation, le communiqué du ministère de l’Equipement et du Transport précise que 1578 carrières sont exploitées d’une manière durable contre 307 qui le sont d’une façon provisoire.
Le ministère de l’Equipement précise que 376 de ces carrières sont inexploitées contre 1080 qui le sont, alors que 429 carrières sont en cessation d’activité.
Cette publication « s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre effective de la Constitution et du programme du gouvernement ainsi que de l'engagement du ministère à promouvoir la gouvernance, développer la transparence et mettre l'administration au service du citoyen. Elle vise également à permettre aux citoyens d'avoir accès à l'information », précise le communiqué du ministère.
La liste des agréments des carrières de sable et de pierres vient s’ajouter à la liste publiée par Rebbah lui-même il y a des mois concernant les agréments de transports, et à la liste du ministre de l’Education nationale, Mohamed El Ouafa, publiée le 22 octobre concernant les fonctionnaires qui squattent les logements de fonction. Mais « à quoi bon publier de telles listes si cette opération n’est pas accompagnée d’autres mesures claires et bien définies visant la lutte contre la corruption et l’économie de rente?», s’interroge Larbi Habchi, parlementaire et membre du bureau central de la FDT dans une déclaration à «Libé».
« Au lieu de proposer une stratégie globale pour combattre ces fléaux qui rongent l’économie marocaine, a-t-il poursuivi, le gouvernement Benkirane se contente de mesures qui ont pour finalité de caresser les citoyens dans le sens du poil ».
Pour ce syndicaliste, la publication des noms des personnes morales ou des sociétés sans mentionner les noms de leurs propriétaires « n’a d’objectif que médiatique ».