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Ces 10 Subsahariens avaient trouvé la mort lors d’un drame survenu le 6 février 2014 au large du préside occupé de Sebta et ont été récupérés par les autorités marocaines. Cinq autres Subsahariens avaient succombé lors du même drame.
L’enquête menée par les autorités espagnoles a pour but de déterminer si les 16 agents de la Guardia civil impliqués dans cette affaire sont responsables de cette tragédie.
Les immigrés subsahariens qui survécurent au drame, l’avaient directement accusée d’avoir tiré sur eux, causant ainsi la panique et partant la tragédie.
Les membres de la Guardia civil impliqués dans cette affaire sont 13 agents, un capitaine, un lieutenant et un sergent qui se trouvaient sur les lieux de la tragédie qui avait coûté la vie à 15 migrants subsahariens.
Selon la presse espagnole, tous les membres de la Guardia civil cités par la justice ont usé du matériel anti-émeute à l’exception du lieutenant et du sergent « qui étaient en train de donner des instructions, selon leur déclaration à la police judiciaire de Sebta, pour l’élaboration d’un rapport qui a été remis à la justice et sur lequel s’est basée la juge Maria del Carmen Serván pour sanctionner les accusés ».
En avril dernier, la justice espagnole avait rejeté la demande de la défense des agents de la Guardia civil de procéder au classement de l'affaire.
Dans un premier temps, les responsables espagnols dont le ministre de l’Intérieur, Jorge Fernández Díaz, avaient nié catégoriquement tout tir de balles sur les Subsahariens, mais après la publication des vidéos du drame prouvant que la Guardia civil avait recouru à ses armes, ces responsables avaient dû rectifier le tir et reconnaître le recours par les forces de l’ordre espagnoles à ces moyens pour dissuader les immigrés subsahariens d’entrer au préside occupé.
A noter qu’en février dernier, une demande d’envoi d’une commission rogatoire au Maroc avait été adressée aux autorités marocaines, mais sans réponse favorable de la part de celles-ci.
Par ailleurs, l’agence espagnole EFE a assuré que les barrières grillagées séparant le préside occupé du reste du Maroc avaient enregistré lundi dernier une forte concentration de véhicules à l’entrée de Sebta même après la fin des festivités de la Vierge del Pilar.
Normalement, plus de 2500 véhicules et plus de 20.000 personnes accèdent quotidiennement à la ville.