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L'agresseur présumé, blessé et interpellé vendredi par la police dans le sud-ouest du pays, est un Marocain âgé de dix-huit ans, précisent les autorités. Il était arrivé l'an dernier en Finlande, ajoutent-elles.
La police a annoncé en outre l'arrestation de quatre autres ressortissants marocains soupçonnés d'avoir des liens avec cet attentat et l'émission d'un mandat d'arrêt international visant un sixième ressortissant de ce pays.
Selon la chaîne de télévision finlandaise MTV, le suspect avait vu sa demande d'asile refusée. La police n'a pas confirmé cette information mais a déclaré qu'il participait "au processus d'asile".
L'attaque représente le premier attentat terroriste présumé en Finlande, où les crimes violents sont relativement rares. Le suspect aurait visé en priorité des femmes lors de son agression.
"Le profil du suspect est similaire à celui de plusieurs autres attaques terroristes d'islamistes radicaux qui ont eu lieu en Europe", a déclaré le directeur du service de sécurité nationale finlandais, Antti Pelttari, lors d'une conférence de presse.
La police enquête sur de possibles liens avec les attentats en Espagne, qui ont fait 14 morts jeudi et vendredi à Barcelone et à Cambrils.
Les deux victimes de l'attaque de Turku et six des personnes blessées sont des femmes, a précisé la police.
Deux Finlandaises ont été tuées et deux Suédois et un Italien figurent parmi les huit blessés. Quatre d'entre eux étaient toujours hospitalisés samedi, dont trois placés en unité de soins intensifs.
La Finlande, classée pays le plus sûr de la planète par le Forum économique mondial, s'est réveillée en état de choc, même si les services de sécurité intérieurs (SIS) avaient récemment relevé le niveau d'alerte antiterroriste.
Les mesures de sécurité ont été renforcées dans tout le pays, notamment à l'aéroport d'Helsinki et dans les gares de la capitale.
Les représentants des communautés irakienne et syrienne de Turku ont condamné l'attaque et annoncé la tenue d'un rassemblement de solidarité avec les victimes, avant de décider de l'annuler pour des motifs de sécurité.
Les mouvements anti-immigration ont gagné du terrain en Finlande, depuis l'arrivée d'environ 32.500 demandeurs d'asile dans le pays depuis 2015.
A Turku, le rassemblement organisé samedi par le mouvement anti-immigration Suomi Ensin ("La Finlande d'abord") a été confronté à des contre-manifestants brandissant des pancartes "Pas de place pour le racisme".
"Les terroristes veulent dresser les gens les uns contre les autres. Nous ne permettrons pas que cela se produise. La société finlandaise ne cédera pas à la peur ou à la haine", a tweeté la ministre de l'Intérieur, Paula Risikko.