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Cette exposition, ouverte au public à partir de mardi jusqu'au 8 mars 2017, a le mérite de donner aux artistes femmes une visibilité et d’affirmer plus que jamais la vocation du MMVI, celle de consacrer le talent au-delà de toutes considérations de genre, d’âge ou d’origine, a souligné M.Qotbi lors d’une conférence de presse, notant que les 26 artistes qui exposent présentent autant d’univers créatifs mêlant un regard à des techniques et des histoires singulières.
Par ailleurs, cette exposition montre, à travers des histoires plurielles et emboitées, comment les matériaux aussi différents que le bois, le plastique, le marbre, le textile, le concept, le son, peuvent être déchiffrés, perçus, au-delà des appartenances aux courants et écoles, a expliqué, de son côté, la commissaire de l’exposition, la plasticienne et théoricienne Rim Laâbi. Il s’agit d’explorer des sensibilités, des pétries d’une mémoire marocaine dans son pluralisme séculaire, en l’occurrence, l’apport fondamental des arts de l’Islam, le fond berbère, africain, ouvert sur la Méditerranée et l’Atlantique, sans compter les sédiments de la préhistoire, interrogeant ses paradigmes fondamentaux, tout en étant imprégnées de la modernité, a-t-elle ajouté. L’exposition propose aux visiteurs six espaces thématiques, à savoir "Quand la main pense", "Cette lumière intérieure", "La vie dans les plis", "Ce que peut le corps", "La part des songes" et "En avant toutes !", qui offrent des merveilles à parcourir librement à travers diverses matières, couleurs et formes, a indiqué Rim Laâbi.
L’exposition, qui explore une attitude spécifique dans l’histoire de l’art du Maroc, met en avant des femmes modernes qui ont un mode de relation à l’égard du Maroc pluriel et du monde, un choix volontaire, une manière de regarder, de sentir, d’agir marquant une appartenance et se présente comme une tâche, notamment la production des émotions singulières et l’élargissement de la perception.