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Les ministres se relaient pour ressasser la même rengaine
Muhammad Ben Abdallah Al Ayesh, vice-ministre saoudien de la Défense, a effectué, en décembre dernier, un voyage à Rabat pour officialiser le nouvel accord de coopération militaire entre le Maroc et son pays.
«La visite de travail de la délégation saoudienne, a été marquée par la signature d’un accord de coopération militaire et technique entre les FAR et les Forces armées de l’Arabie Saoudite. L’accord signé entre les deux pays couvre les domaines de la formation, l’industrie de défense, le soutien logistique, le transfert de l’expertise militaire», a indiqué un communiqué conjoint après la rencontre entre les deux parties à la mi-décembre 2015.
Cette information a apparemment suscité l’inquiétude en Espagne comme l’ont révélé quelques médias de ce pays tel «El Confidencial Digital». «Ces accords militaires ne sont pas passés inaperçus pour les services militaires espagnols», indiqué ce dernier en précisant qu’«il existe une certaine inquiétude parmi les militaires notamment en poste à Sebta et Mellilia».
La même source a précisé que Rabat ne cesse de revendiquer la souveraineté sur ces deux présides occupés par l’Espagne, tout en rappelant, dans ce sens, ce qu’il a nommé «l’offensive diplomatique du Maroc à l’ONU pour réclamer la souveraineté sur ces territoires» avant d’ajouter que «les sources militaires consultées par lui écartent complètement qu’il y ait à moyen terme une crise militaire entre les deux pays à propos de la question territoriale. Mais elles admettent qu’un Maroc plus développé en matière d’armement signifie également qu’il sera plus fort lors des négociations».
«C’est une décision souveraine», a réagi, à ce propos, Mohamed Benhammou, président du Centre marocain d'études stratégiques (Cmes) dans une déclaration à Libé. «Chaque pays, a-t-il expliqué, a le droit de signer des accords et d’élargir ses relations et ses partenariats. Le Maroc, comme tous les pays du monde, a le droit de développer une industrie militaire afin de parvenir à l’autosuffisance et de développer ses capacités en matière d’armement». Et de préciser: «Mais cela ne signifie absolument pas qu’un tel accord soit dirigé contre tel ou tel pays».
Ce spécialiste des relations internationales et des questions de sécurité a par ailleurs critiqué ceux qui, en péninsule ibérique, tentent à tout prix de semer la discorde entre Rabat et Madrid. « Au lieu d’œuvrer pour l’amélioration des relations entre les deux pays et l’édification d’un avenir commun qui assure la prospérité, la stabilité et la coexistence entre Rabat et Madrid, certaines parties espagnoles continuent, malheureusement, d’alimenter le sentiment de peur et de crainte à l’égard du Royaume », a-t-il conclu.
Il convient de rappeler qu’au cours de l’année dernière, une étude réalisée par l’entreprise américaine Frost and Sullivan avait estimé que le Maroc est considéré comme l’un des cinq pays aux côtés de la Colombie, du Koweït, de la Malaisie et de Singapour où l’industrie de défense émergera durant la prochaine décennie.
La même étude avait souligné que le budget du Maroc affecté à la défense s’élève de 3%, vu les dangers grandissants dans la région notamment le terrorisme jihadiste.
Selon la même source, les dépenses militaires du Maroc croîtront de 3,6 % durant les 10 prochaines années. Et de prévoir que les dépenses militaires du Royaume et des autres quatre pays passeront de 38,73 billions de dollars en 2015 à 55,51 billions de dollars en 2025, soit une croissance annuelle de 3,7 %.
« Contrairement aux principales économies émergentes comme l’Inde, la Corée du Sud, la Turquie, les Emirats arabes unis et le Brésil, les cinq pays sélectionnés pour cette étude tentent toujours de développer une base industrielle locale et de diminuer le recours à l'équipement étranger », avait assuré la même source.
Coopération maroco-américaine
dans le domaine de la défense
En exécution des hautes instructions Royales, le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l'Administration de la défense nationale, Abdeltif Loudyi, a reçu, jeudi au siège de cette administration, Amanda J. Dory, sous-secrétaire adjointe à la Défense américaine chargée des affaires africaines.
Coïncidant avec la tenue de la 9ème réunion du Comité consultatif de défense (DCC) maroco-américain, cet entretien a été l'occasion pour les deux parties de passer en revue la coopération bilatérale dans le domaine de la défense nationale, jugée dense, régulière et dynamique, ainsi que les voies et moyens de son développement, indique un communiqué de l'Administration de la défense nationale.
Les deux parties ont souligné, dans ce cadre, que les perspectives prometteuses d'échange d'expertise dans le domaine de la gouvernance financière et administrative et la cyber-sécurité sont autant de nouveaux domaines qui viendraient consolider et diversifier davantage cette coopération, ajoute la même source.
La délégation américaine a été reçue, mercredi au niveau de l'état-major général des FAR, par le général de corps d'armée, inspecteur général des FAR et Commandant la Zone Sud, Bouchaib Arroub.