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L'AREF-Moulay Rachid lance une campagne de sensibilisation contre la fraude en milieu scolaire

Un projet de loi en examen prévoit des peines d’emprisonnement d’un mois à une année et une amende entre 5.000 et 10.000 DHcontre tout fraudeur


Larbi Bouhamida
Mercredi 4 Mai 2016

L'AREF-Moulay Rachid lance une campagne de sensibilisation contre la fraude en milieu scolaire
A partir d’aujourd’hui, la direction provinciale de l’Académie régionale de l’éducation et de la formation de Moulay Rachid-Casablanca lance une campagne de sensibilisation contre la fraude en milieu scolaire dans l’objectif de lutter contre ce phénomène à travers une approche éducative préventive basée sur des contrats préalables avec les candidats aux examens.
 Organisée sous le signe « Réussir avec mérite », débutera au lycée Abdelmalek Essaadi, et ce à partir de 10h, indique  un communiqué du  le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle.
 Cette campagne, poursuit la même source,  intervient dans le sillage du rôle sociétal du système éducatif en vue de former les  générations montantes et leur inculquer les  valeurs  universelles en harmonie avec la vision stratégique du ministère 2015-2030 et dans le cadre de ses activités éducatives visant la lutte contre la fraude en milieu scolaire et la promotion du principe de l’égalité des chances entre les candidats.
Tout en mettant l’accent sur les risques de la montée du phénomène de la fraude dans les  établissements scolaires relevant de l’enseignement national, supérieur et professionnel, et ses effets négatifs sur l’égalité des chances malgré les efforts entrepris par le ministère et les différents intervenants, le document de l’Education nationale  insiste sur l’importance de cerner les causes de ce phénomène et ses répercussions sur le niveau de l’enseignement dans le pays et l’égalité des chances.
 Ainsi, le rôle des différents intervenants doit se concentrer sur la sensibilisation à la gravité du phénomène afin d'éviter qu'il devienne une problématique entravant l’opération éducative au sein des établissements.
En effet, un projet de loi en examen à la commission de l’éduction, la culture et la communication relevant de la Chambre des représentants,  prévoit des peines d’emprisonnement d’un mois à une année et une amende entre 5.000 et 10.000 DH contre tout fraudeur aux examens ainsi que toute personne qui  se fait remplacer par une autre lors d'une épreuve ou qui utilise du papier ou des documents autres que ceux fournis par l'administration.  Le texte en question prévoit également des peines de prison allant de 3 mois à 2 ans et une amende entre 10.000 et 20.000 DH pour toute personne qui organiserait des fuites des sujets d’examen ou qui aiderait les candidats à répondre aux questions des épreuves.  Ceci dit, le gouvernement promet la prison pour les fraudeurs aux examens organisés par les ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur.
 Pourtant, si les intentions du gouvernement sont bonnes, son approche ne fait pas l’unanimité. En effet, nombreux sont les experts en éducation et les acteurs associatifs qui sont opposés à l’approche pénale et estiment que l’Exécutif a occulté le vrai débat en choisissant la répression pour seule ligne de conduite. Ils sont  pour des sanctions pénales mais pas des peines d’emprisonnement. Ils sont plutôt pour des mesures disciplinaires comme le blâme, la privation de toute mention au diplôme, l'interdiction de participer à tout examen pendant deux ans ou l'annulation de l'épreuve entachée de fraude.


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