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A l’heure où la médication a de moins en moins la cote, principalement chez les pratiquants de sport, les thérapies alternatives ont le vent en poupe. La kinésithérapie, la chiropraxie et l’ostéopathie sont autant de spécialités qui font la part belle à la manipulation et présentent l’avantage d’être plus légères que la chirurgie.
La kinésithérapie
En Grec, «therapeuin» signifie soigner et «kinesis» correspond au mouvement. Ainsi, la kinésithérapie s’apparente à une méthode de rééducation afin de redonner du mouvement et retrouver sa mobilité, des suites d’une fracture ou d’une déchirure musculaire. Les zones meurtries ou douloureuses désignent son terrain d’action. Que ce soit sur le squelette ou les fonctionnalités de l’organisme, elle intervient sur le système musculeux-ligamentaire et sur les articulations. S’il peut travailler manuellement, le kiné utilise aussi des appareils : lampes, ultrasons, électrothérapies, fitness, tapis, vélo, mécanothérapie avec des haltères par exemple.
Dans ce cadre, l’une des méthodes les plus célèbres est la méthode Mézières visant une juste posture. Elaborée en 1947, cette méthode part du principe que les muscles du corps sont solidaires et s’organisent en chaînes. En conséquence, un travail d’étirement est préconisé pour libérer la respiration et rendre la mobilité au système articulaire, et ce dans l’optique de permettre au patient de jouir d’une autonomie et d’un bien-être. Avec cette méthode, on met de côté l’idée de muscler à tout prix. L’harmonie est recherchée, par un travail de restructuration de la posture en usant des étirements et de la proprioception. Préalablement, un bilan clinique très poussé est effectué. Ce temps de détection sert à observer le patient, pour repérer les dissymétries, les inégalités et les zones plus raides. Cette technique est tout autant efficace pour les pathologies récidivantes auxquelles aucune solutions «classiques» n’est identifiée.
L’ostéopathie
Le but de l’ostéopathie est de travailler sur une douleur ou une zone qui fait mal alors que ça ne devrait pas être le cas, mais aussi, prévenir toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères pouvant provoquer un déséquilibre de l’état de santé. Pour preuve, un patient peut souffrir du dos parce qu’il a le bassin bloqué suite à une entorse de la cheville mal soignée, ce qui provoque un dysfonctionnement sur l’ensemble du corps.
Dans ce cas, un bilan est primordial : antécédents du patient, mode de vie, forme générale. Cette pratique est complémentaire de la kinésithérapie. Lorsqu’une personne a été blessée, à la suite d’une fracture ou d’une entorse, l’ostéopathe va initialement débloquer la situation pour permettre la rééducation. En appliquant des forces sous forme de manipulations ou mobilisations sur le corps, l’osthéo obtient un effet antalgique, relaxant, voire neuro-vasculaire. Cette technique est également préventive pour les grands sportifs, à raison de deux à quatre séances par an.
La chiropraxie
Ici on parle d’une approche qui considère le corps dans son ensemble. Elle ne vise pas uniquement à soulager les douleurs, elle sert aussi à identifier les symptômes afin de prévenir leur (ré)apparition. Pour pratiquer, le chiropracteur suit six années d’études et, à la différence de l’ostéopathie, il n’est pas possible d’obtenir ce titre par une formation alternative ou sous forme de séminaire. Fort de manipulations principalement manuelles, il effectue des ajustements de la colonne vertébrale et des extrémités (hanches, chevilles, poignets...) avec l’objectif de permettre au corps de corriger ses éventuels déséquilibres en relâchant la tension musculaire. Les raisons de consulter sont multiples : douleurs cervicales, lombaires, migraines.