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Le kaiser de la chanson arabe, Kadem Saher, qui s’est produit, vendredi soir à la mythique place de Bab El Makina, a séduit de nouveau ses fans et réussi magistralement son retour sur scène.
D’une sobriété incontestable, l’icone de la chanson arabe a interprété avec magnificence une batterie de chansons les plus éclectiques de son riche répertoire sur une esplanade archicomble d’admirateurs à la ferveur toujours intacte.
«Zidini Ichqua»,»Ya kiblata Al Ochak Bagdad», «Ahibini», «Ouanassito Dai», «Kolak Ala Baâdak»,»Ya Habibi», «Hal IndakiChak»,»Akrahoha»,»Domni Ala Sadrak», «Ana wa Layla», et encore «Ohiboki Jidane» sont quelques tubes qui ont été chantés merveilleusement par l’enfant prodige de Bagdad et qui ont été repris en chœur par le public métissé du concert. «Le climat est formidable et vous également, j’essaye de satisfaire le public de n’importe quelle manière», a lancé l’idole de la chanson arabe à l’endroit de l’auditoire. Le célèbre chanteur irakien, un habitué du Festival des musiques sacrées du monde de Fès, a vite conquis et épaté ses fans par ses chansons romanesques qui resteront gravées dans leurs mémoires.
La légende de la chanson arabe a bien réussi son grand retour sur scène artistique marocaine par sa forte présence et sa voix puissante, émouvante et mélodieuse. Devenu une icône de la musique classique arabe, cet artiste qui a parcouru les scènes les plus prestigieuses au monde, est né en Irak en 1957, et a passé son enfance à Bagdad. Entre chants religieux et récits du Coran, il étudie l’Oud au prestigieux Institut de musique de Bagdad, sous la houlette du maître Mounir Bechir. Il est très vite imprégné de la musique classique de Mohamed Abdel Wahab, Mohamad Al Gubbanchi, Nazem El Ghazali, Abdelhalim Hafez, Farid El Atrache et Fairuz.
En 1987, il signe un premier succès dans les pays du Golfe avec deux chansons «Ladghat El Hayya» et «Abart El shat».
Après l’obtention de son diplôme en 1991, Kadem démarre sa carrière, en 1994, au Caire. Il chante d’abord au Festival international de musique du Caire et obtient un triomphe avec «Salamtak Men Al Ah» et «Ikhtari», de Nizar Qabbani. A partir de là, ses albums sont des succès prévisibles puisque le chanteur est un perfectionniste et un auteur-compositeur qui excelle dans l’usage des «Maqamat».