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Organisée en partenariat avec la Coalition Printemps de la dignité, ce conclave se veut une réflexion comparée entre les expériences tunisienne et marocaine en matière d’adoption de lois contre les violences à l’égard des femmes, indique le CNDH dans un communiqué.
"En effet, si le Parlement tunisien vient d’adopter une loi intégrale sur les violences faites aux femmes, au Maroc, le projet de loi n° 103-13, adopté par le Conseil de gouvernement le 17 mars 2016, puis par la Chambre des représentants le 20 juillet de la même année, fait l’objet d’importants débats et attend toujours son adoption par la Chambre des conseillers", rappelle la même source.
Réunissant les acteurs institutionnels et les organisations de la société civile impliqués dans la problématique de la prévention et de la réponse aux violences faites aux femmes, cette rencontre sera l’occasion d’approfondir l’analyse et la réflexion sur les défis de l’adoption d’un cadre juridique national exhaustif réprimant toutes les formes de violences à l’encontre des femmes.
Elle permettra aussi de recueillir les points de vue et d’échanger les expériences des deux pays, afin d’identifier les principaux défis et résistances, et les bonnes pratiques permettant de les dépasser pour parvenir à l’adoption de textes juridiques satisfaisants, relève le communiqué.
Outre les normes et standards universels relatifs aux législations sur les violences faites aux femmes, cette rencontre sera marquée par la présentation du projet de loi 103-13 sur les violences faites aux femmes et l’analyse du CNDH relative à ce projet de loi, ajoute la même source.
Au programme aussi de cette journée, une lecture croisée de la loi tunisienne et du projet de loi marocain, notamment à travers l’analyse de deux juristes, marocaine et tunisienne qui livreront leurs points de vue respectifs sur les textes tunisien et marocain. Il s’agit de Sana Ben Achour de Tunisie, professeur universitaire en droit public et Khadija Rouggany du Maroc, avocate et membre du Printemps de la dignité.