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L'opération a concerné l'intégration de 100 jeunes Marocains dans le marché de l'emploi touristique en Allemagne et "après un an d’expérimentation, je suis ravie d’annoncer que l’opération est concluante", a affirmé Marie Françoise Marie-Nelly, directrice du Département Maghreb.
"Les 100 candidats marocains ont réussi leur transition: ils poursuivent leur apprentissage et sont des recrues estimées dans les 48 établissements qui les emploient", a-t-elle souligné, dans un article publié sur le portail de la BM rappelant que cette initiative est née en 2015 de la volonté de la BM et du Centre de Marseille pour l’intégration en Méditerranée (CMI) de faciliter l’instauration d’un dispositif bilatéral entre le Maroc et l’Allemagne.
Le projet visait à assister l’Agence marocaine de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC) dans une démarche d’intermédiation consistant à sélectionner et former de jeunes Marocains dont le profil pouvait intéresser le marché du travail allemand, rapporte la MAP.
L’objectif de cette expérimentation était de tirer des enseignements utiles, de part et d’autre de la Méditerranée, indépendamment de la réussite ou de l’échec du projet, a relevé la responsable de la BM, notant avec satisfaction que "les réticences réciproques autour de la faisabilité de l’opération ont vite cédé face à l’engouement de participer à une aventure novatrice et de trouver une solution à des besoins connexes".
Depuis que cette initiative modeste a gagné en visibilité, a-t-elle souligné, d’autres employeurs, villes et Etats allemands ont manifesté leur intérêt à la création de partenariats avec le Maroc qui font coïncider formation, emploi et mobilité internationale.
Et d'ajouter que ce galop d’essai a entraîné de profonds changements chez les acteurs du projet: l’ANAPEC cerne désormais mieux les conditions d’accès à un marché du travail international pour les demandeurs d’emploi qu’elle représente. Elle a pris les devants dans l’intermédiation et dans la formation afin de préparer les candidats aux secteurs en plein essor à l’étranger, comme le tourisme, l’informatique ou la santé.
De leur côté, les représentants allemands ont désormais mieux compris la nécessité de simplifier certaines démarches administratives et réglementaires afin de faciliter les recrutements au Maroc et d’intégrer intelligemment les nouveaux arrivants au marché du travail allemand et, plus généralement, de faciliter leur insertion sociale.
De part et d’autre, la confiance grandit, et c’est un point essentiel, a souligné Mme Marie-Nelly, ajoutant que les employeurs commencent à être convaincus que les organismes marocains s’emploient à doter les actifs des compétences sociales et techniques requises pour occuper un emploi stable à l’étranger et les jeunes travailleurs marocains ont pris confiance en eux.
Leur parcours et leur expérience leur ont donné l’assurance que leurs compétences sont reconnues dans un environnement professionnel international. Ils ont réussi le test ultime de l’employabilité dans un secteur compétitif, aux côtés d’une main-d’œuvre issue des quatre coins du monde : ils constituent désormais un personnel apprécié et recherché, a-t-elle ajouté.
"Nous voulons aujourd'hui donner plus d’ampleur à cette initiative, l’étendre à d’autres secteurs et pays, et en exposer plus largement les avantages, en impliquant encore davantage les prestataires de formation, les communautés d’expatriés et autres parties prenantes", a conclu la responsable de la BM.