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Cortège présidentiel
Barack Obama a assuré mardi qu'il était prêt à mettre le cortège présidentiel à la disposition de Chelsea Clinton, fille unique de Bill et Hillary, si elle devait se frayer un chemin dans les rues de New York pour accoucher.
"Je disais à l'instant au président Clinton que si Chelsea est sur le point d'accoucher pendant mon discours, elle peut utiliser le cortège (présidentiel) pour échapper aux embouteillages", a lancé le président américain tout sourire au début de son discours lors de la réunion annuelle de la Clinton Global Initiative.
M. Obama a par ailleurs fait mine de s'étonner que tout le monde se plaigne des embouteillages à New York durant l'assemblée générale de l'ONU. "C'est assez fluide pour moi cette semaine. Tout le monde parle des embouteillages mais cela ne m'a pas frappé", a-t-il ajouté, déclenchant les rires de l'audience.
Les Clinton n'ont pas communiqué sur la date d'accouchement de leur fille, qui travaille au sein de la Fondation Clinton, mais l'ancien président a affirmé récemment sur CNN qu'il espérait bien être grand-père avant le 1er octobre.
Hillary Clinton, qui avait perdu la course à la nomination démocrate face à Barack Obama en 2008, se prononcera en début d'année prochaine sur une éventuelle candidature à la Maison Blanche en 2016.
L'ex-chef de la diplomatie américaine, 66 ans, a indiqué à plusieurs reprises qu'elle souhaitait attendre la naissance du premier enfant de sa fille unique pour prendre sa décision. "Je ne sais pas ce que je voudrai faire une fois que cette nouvelle personne aura rejoint notre famille", expliquait-elle il y a quelques semaines.
Chasser le pape
L'ex-sélectionneur de l'équipe nationale argentine Alfio Basile a révélé dans un entretien télévisé qu'il avait jadis chassé le pape François du vestiaire de San Lorenzo, redoutant que l'archevêque ne déconcentre ses joueurs.
L'incident remonte à 1998. M.Basile, surnommé "Coco" en Argentine, venait de prendre ses fonctions à San Lorenzo, alors dans une mauvaise passe.
"Nous étions sur le point d'entrer sur le terrain, un curé entre dans le vestiaire. Je demande: +c'est qui ce curé+? (Le président Fernando) Miele me répond: +tu vois Coco, c'est un curé qui vient à chaque rencontre et qui salue un à un les joueurs. Moi je ne voulais pas que quelqu'un vienne déconcentrer les joueurs, je lui ai demandé de faire sortir le curé", a raconté Alfio Basile lors d'un entretien à la chaîne de télévision TV Publica.
L'entraîneur a ensuite confié qu'il n'avait pas tout de suite fait le lien entre l'incident de 1998 et le pape.
Un mois après l'élection de François, a poursuit M.Basile, hilare, "j'ai rencontré Fernando Miele dans un restaurant et il me dit: +tu as vu qui est le pape+? Je lui réponds: Bien sûr, le monde entier sait que le pape est argentin. +Non, me dit-il, c'est Bergoglio, le curé que tu as viré du vestiaire de San Lorenzo+".
Alfio Basile a affirmé qu'il comptait se rendre au Vatican pour parler de l'anecdote avec l'ancien archevêque de Buenos Aires.
Le pape François ne cache pas qu'il est attaché depuis son enfance à San Lorenzo, club populaire de Buenos Aires. Il a récemment reçu une délégation du club argentin, vainqueur en août de la Copa Libertadores, la compétition des clubs la plus prestigieuse d'Amérique latine.
Outre la sélection argentine (1991-1994 et 2006-2008), Alfio Basile a dirigé l'Atletico de Madrid et de nombreux clubs argentins, dont Boca Juniors et le Racing.
