-
Les prédateurs représentent une alternative efficace aux pesticides
-
Jeûne des enfants. S'imprégner de l'esprit du Ramadan
-
Le fossé numérique est l'un "des plus grands défis de notre génération", selon l'ONU
-
Au cimetière de La Havane, des histoires d'amour figées dans le marbre
-
Chasser l'hiver, un rituel sacré pour la jeunesse slovène
Taro Kono, nommé il y a un mois chef de la diplomatie nippone dans le gouvernement conservateur de Shinzo Abe, se démène depuis avec le Premier ministre pour pousser la communauté internationale à renforcer la pression sur Pyongyang afin de lui faire renoncer à son programme de développement d'armes atomiques.
"Je ne suis pas pleinement satisfait par ce qui est fait sur le plan politique", a jugé mercredi devant des journalistes le père de Taro, Yohei Kono, un ex-secrétaire général du gouvernement qui, en 1993, s'est illustré par un acte historique inédit: présenter des excuses aux femmes de réconfort, ces Asiatiques enrôlées de force dans les bordels de l'armée japonaise durant la guerre du Pacifique.
Cela lui avait valu une grande reconnaissance notamment en Corée du Sud.
Selon son père, Taro ne fait pas assez appel aux voisins d'Asie face à la Corée du Nord.
"Le Japon, la Chine et la Corée du Sud devraient être unis pour persuader le Nord (de renoncer à ses ambitions nucléaires)", a déclaré l'octogénaire Yohei Kono. Et d'ajouter: "Les Etats-Unis ne sont pas le seul pays pouvant contenir la Corée du Nord".
M. Kono père plaide pour travailler plus étroitement avec la Chine, pays le plus proche de Pyongyang et dont le rôle est jugé essentiel dans la résolution de la crise actuelle, à condition selon lui que la communauté internationale, Japon en tête, discute davantage avec Pékin.
Taro Kono, en déplacement aux Etats-Unis, a évacué les commentaires désobligeants de son ascendant.
"A travers des réunions ou appels téléphoniques, nous avons, avec la Chine et la Russie, confirmé l'opinion commune selon laquelle notre but à tous était une dénucléarisation de la Corée du Nord", a-t-il répondu selon des déclarations rapportées par l'agence de presse Kyodo.