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Créé à l'initiative de l'université, du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), de l'Agence pour la promotion des provinces du Sud et de l'Office chérifien des phosphates, ce Centre vise l'encouragement de la recherche scientifique relative à cette région afin de contribuer à la préservation de la mémoire, à la réalisation de recherches appliquées et d'asseoir les bases d'un débat scientifique serein.
Cette nouvelle structure académique, qui s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des dispositions de la nouvelle Constitution visant à enraciner l'identité culturelle marocaine pluraliste, dont la composante hassanie, vise à mener des recherches pluridisciplinaires dans les domaines de la connaissance historique, sociale et culturelle dans sa plus large acception dans les provinces du Sud, à encourager la recherche au service du développement en apportant des réponses aux questions posées dans différents domaines.
Dans une déclaration à la presse, le ministre de l'Enseignement supérieur a souligné l'importance de ce genre de centres eu égard à leur contribution au processus de prise de décision, exprimant le soutien de son département à de telles initiatives.
Pour sa part, le directeur du centre a indiqué que cette structure académique a pour vocation la réalisation de recherches et d'études sur les provinces du Sud et sur le patrimoine matériel et immatériel de cette région du Royaume.
Sur le plan de la formation, il contribuera à préparer une élite de chercheurs spécialisés dans les affaires sahariennes à travers des programmes de masters pluridisciplinaires, a-t-il ajouté.
De son côté, le secrétaire général du CNDH a fait savoir que l'inauguration de ce centre s'inscrit dans le cadre des procédures visant la préservation de la mémoire collective, notamment dans les provinces du Sud, une région dotée d'un riche patrimoine et d'un précieux legs culturel.
Le Centre des études sahariennes sera un pôle d'excellence en matière des études sahariennes et procédera à des expertises pour le compte des secteurs public et privé dans la gestion socioéconomique et environnementale, outre sa contribution à la création d'une base de données et un centre de documentation relatifs aux provinces du Sud.