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Des élèves palestiniens en visite au siège du CSEFRS
Après les entretiens officiels, le diplomate américain a confié à cette femme sahraouie qui était en compagnie de trois autres consœurs qu’il était très heureux de s’entretenir avec elle et qu’il remerciait les autorités marocaines de lui avoir facilité cette rencontre. Il leur a également parlé de sa rencontre avec Aminatou Haïdar qui était venue lui parler des droits de l’Homme et qu’il avait interrompue, lui signifiant que ce n’était pas le sujet de sa présence à Laâyoune. Et d’ajouter que si elle avait une suggestion ou un avis pouvant contribuer à faciliter la mission pour laquelle il était ici et qui concernait les populations de l’ex-Sahara espagnol, il serait prêt à l’écouter, sinon il n’aurait rien à lui dire, lui aurait-il affirmé. Parmi les quatre femmes sahraouies à qui il s’adressait, il y avait la cousine germaine d’Aminatou qui, contrairement à celle-ci qui est originaire d’Akka dans la province de Tata, est native de Laâyoune. Il lui a affirmé qu’Aminatou était sortie mécontente des propos qu’il lui avait tenus.
Il a également informé la délégation de la LMPE qu’il avait représenté son pays à Alger pendant dix ans et qu’il a été étonné de constater à son retour dans ce pays après plus de vingt ans, que le discours était toujours le même, que la précarité des populations n’a pas changé et que la gabegie est restée la même.
M. Ross a dit au groupe de femmes qu’il a toujours entendu dire que la femme sahraouie était, de tout temps, très influente et très choyée dans la société. Il a constaté, dit-il, en rencontrant ce groupe que c’était toujours le cas mais qu’en plus, la femme sahraouie était très active. Ses interlocutrices lui ont répondu que la femme sahraouie a toujours été effectivement choyée jusqu’à la création du Polisario qui a fait d’elle une chose sans avis et dont la seule raison d’être, était la procréation sinon d’être exploitée dans des tâches peu honorables et que la plupart des édifices construits dans les camps de Tindouf sont l’œuvre de femmes soumises et forcées, alors que le travail des femmes dans des tâches difficiles était considéré par les anciens Sahraouis comme étant à l’origine de toutes les malédictions. Elles ont ajouté qu’elles plaignaient leurs sœurs des camps et qu’elles les invitaient à regagner leur pays où elles peuvent jouir de toutes les attentions qu’elles méritent selon les traditions sahraouies.
Le diplomate onusien a également rappelé aux Sahraouies que dans sa jeunesse, il avait toujours rêvé de travailler dans l’humanitaire, notamment la protection de l’enfance et qu’il serait heureux de coopérer avec elles dans ce domaine.
Ross s’entretient avec le ministre espagnol des Affaires étrangères
L’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Christopher Ross, a eu des entretiens, hier à Madrid, avec le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Garcia-Margallo.
La visite de M. Ross en Espagne s’inscrit dans le cadre d’une tournée dans la région, entamée le 27 octobre dernier au Maroc.
Cette tournée a pour objectif de relancer le processus visant à trouver une solution politique définitive et consensuelle au différend régional autour du Sahara.